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Hymne au crépuscule d'une femme

#1
Hymne au crépuscule d'une femme.

Voici naître l'heure où flambant
Sur son dais chute la lumière
Dessinant la vieille chaumière
Des dieux aux pieds du jour tombant ;

Fragile comme le couchant
Quand son agrume se déchire
Sous la main du soir qui l'attire,
Apparaît l'ombre me touchant ;

Mon âme s'enivre d'opium
Devant la grâce de sa forme
Douce et câline qui se forme
Des cheveux du ciel d'hélium ;

Je crains le son des violons
Sur sa tempe comme l'automne
Qui pourrait quand la nuit résonne
Toucher ses fragiles vallons ;

Elle semble, mais c'est pourtant
Une illusion de faiblesse
Qu'un rocher cependant se blesse
Quand l'océan devient Satan ;

Ne t'y trompe pas promeneur
Toi le nez en l'air, elle est femme
Pourtant sais-tu ce qu'une flamme
Protège en son cœur, fuit chineur !

Laisse moi simplement parler,
L'univers sans aucune étoile
N'est qu'un pauvre enfant sans son voile
Je voudrais le voir s'emperler ;

Le génie est création
Oui ! C'est une robe de femme
Un azur couchant sous sa flamme
Que Dieu fit d'une attention ;

Voici naître l'heure ou flambant
Le crépuscule devient dame
Dessinant la vieille chaumière
Où naquît la rose trémière
Pour mes yeux étonnés madame
Vous ombre du soir me touchant ;

Daniel Beau le poète rêveur
17 mars 2018
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