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Humains grandissez....

#1
Hors concours


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Humains grandissez....


Pauvres petits êtres qui courez sur ma pelisse,
Allez-vous comprendre que vous me détruisez,
Vous espérez l'éternité ! Voyez comme je glisse
Et sombre vers le chaos, car vous amenuisez


Toutes chances de survie à vos progénitures,
Vous pensez « quels radoteurs ces anciens ! »
Eux au moins, ils rêvaient de belles aventures
Et non d'amasser, de saccager tous mes biens.


Mes coteaux et riches plaines s'appauvrissent,
L'inconscience des humains égale leur cruauté,
A coups de pesticides, de machines, ils finissent
De blesser mes forêts, faune et flore...Calamité !


J'aimais les sentir sur mes crinières verdoyantes,
Ils y puisaient la force au berceau de mon amour,
Où sont leurs élans de tendresse devenue filante...
Perdue la caresse des regards sur mes alentours...


A présent mes flancs se dégradent et je m'effondre,
Oh! voici venir l'apocalypse annoncée par les cieux,
Chaque jour ils crient au monde de ne pas confondre,

La vie faite de respect, de tolérance avec le fallacieux.

J'appelle les peuples à ouvrir leurs cœurs, leurs âmes,
Viendra le jour où ils se battront contre les éléments,
Devront s'unir afin de minimiser d'indicibles drames,
Ceux générés par les puissances niant l'impermanent.


 
Dernière édition:

kinkin

Maître Poète
#2
Dans tout adulte il reste une part d'adolescent l'humanité ne veut presque plus rien dire de nos jours fort dommage bravo amicalement Kinkin
 

Margho

Maître Poète
#6


Humains grandissez....


Pauvres petits êtres qui courez sur ma pelisse,
Allez-vous comprendre que vous me détruisez,
Vous espérez l'éternité ! Voyez comme je glisse
Et sombre vers le chaos, car vous amenuisez


Toutes chances de survie à vos progénitures,
Vous pensez « quels radoteurs ces anciens ! »
Eux au moins, ils rêvaient de belles aventures
Et non d'amasser, de saccager tous mes biens.


Mes coteaux et riches plaines s'appauvrissent,
L'inconscience des humains égale leur cruauté,
A coups de pesticides, de machines, ils finissent
De blesser mes forêts, faune et flore...Calamité !


J'aimais les sentir sur mes crinières verdoyantes,
Ils y puisaient la force au berceau de mon amour,
Où sont leurs élans de tendresse devenue filante...
Perdue la caresse des regards sur mes alentours...


A présent mes flancs se dégradent et je m'effondre,
Oh! voici venir l'apocalypse annoncée par les cieux,
Chaque jour ils crient au monde de ne pas confondre,

La vie faite de respect, de tolérance avec le fallacieux.


J'appelle les peuples à ouvrir leurs cœurs, leurs âmes,
Viendra le jour où ils se battront contre les éléments,
Devront s'unir afin de minimiser d'indicibles drames,
Ceux générés par les puissances niant l'impermanent.


Superbe ! Heureusement qu'il est hors concours, celui-là ! J'aime beaucoup l'idée des anciens qui puisaient leur force en la Nature et la Terre, en les respectant. Heureux temps où elle était la déesse-mère...