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Hommage à conte de noël de Maupassant

Rykeur

Nouveau poète
#1
Il était d’un hiver sombre d’autant rude,
La Normandie, cette année là, fut terrible.
Seuls les corbeaux en grand festin se distinguaient
Des flocons semblables aux étoiles clarifiées.

Un homme encore un soir chez lui rentrait,
Sur le chemin enneigé, un œuf, là, posé.
Il le prit, modeste présent pour sa femme.
De sa maison, on ne voyait que la flamme.

Autour d’elle, tout semblait tuer par la glace.
« V’là, maîtresse » qui ne prendra pas grande place.
Elle avala sans mot le plaisir éphémère,
Ses yeux fixés, des ses mains lâcha la cuillère.

Aboiement de cerbère, prise de convulsions
L’homme stère, tentant ramener cette dernière
Fut amener à l’a ligoter, puis prières.
Le matin, toujours ses mouvements moribonds.

Voici que les docteurs, ayant tout essayé
Auprès de l’église, allèrent l’emmener,
Tel une statue, le prêtre l’a tenait fixe
Face à l’ostensoir aux rayons d’or, le Christ.

Impuissante à supporter la vue de son Dieu,
Et son corps raidi s’amollissait, s’affaissait
Elle s’endormit pour n’en aller que bien mieux,
Les oiseaux revinrent et se mirent à chanter.
Poème inspiré de conte de noël de Guy de Maupassant​
 

iboujo

Maître Poète
#5
Les mots sont comme des allumettes ;il y en a qui prennent,d'autres pas..
..Du Maupassant à Daninos...ci dessus cité..
Rykeur vous magniez le mot avec éloquence ,avec élégance....Beaux
jD...