J'ai imaginé une recette: "Haïkus de pinceau". Voilà: Prenez un tableau, célèbre ou non.
Laissez votre Muse et votre Ange Gardien se concerter. Puis, composez trois haïkus, qui auront un rapport direct, ou détourné, avec l'oeuvre. Pourquoi trois ? Parce que. Eh oh ! C'est ma recette, je dose les ingrédients comme je veux !
Ah oui: le haïku de base que j'utilise: trois vers non rimés, de 5, 7, et 5 pieds, sans ponctuation.
DONC, voici (à tous seigneurs, tout honneur) le premier haïku de pinceau: La Joconde. Je joins l'image, bien sûr. Si la recette est à votre goût, j' ai d'autres tableaux en réserve (par exemple: "L'origine du Monde", de Courbet, ça c'est pour vous titiller !).
La Joconde
Quand le musée ferme
La nuit je ne souris plus
Je me remaquille
Signor Da Vinci
M'a peinte aussi toute nue
Mais c'est un secret
Mon sourire doux
Est un aveu de désir
Pour tous mes amants
Edouard Huckendubler (amoureux de Mona Lisa)
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