Glane sans trêve mon sourire et ma liesse
J’écoute les ressacs du silence dessus l’écorce du matin,
je suis Amour et douceur,
le vent rôde autour de moi, m’enveloppe, et me purifie,
le jardin du monde luit parmi la pénombre des bocages,
je suis Amour et douceur,
le vent rôde autour de moi, m’enveloppe, et me purifie,
le jardin du monde luit parmi la pénombre des bocages,
tes ailes de grâce effleurent les pétales du rêve,
et calligraphient la rosée de la prée,
susurre-moi des assonances de Tendresse,
l’émoi m’envahit, le désir monte en moi.
et calligraphient la rosée de la prée,
susurre-moi des assonances de Tendresse,
l’émoi m’envahit, le désir monte en moi.
Ô ma Sirène, mon amante, mon Égérie,
ensorcelle-moi encore de ta clarté,
les blasons des coteaux édictent maintenant
l’offrande du pollen,
ensorcelle-moi encore de ta clarté,
les blasons des coteaux édictent maintenant
l’offrande du pollen,
sanctifie le cristal des horizons,
savoure le miel des jours,
glane sans trêve mon sourire et ma liesse,
je t’en supplie,
savoure le miel des jours,
glane sans trêve mon sourire et ma liesse,
je t’en supplie,
les pollens de l’été volent dans l’air,
au loin, les barques dansent sur l’Anille, et
sur les châteaux des Muses,
la romance du vent transperce le parvis de Lumière.
au loin, les barques dansent sur l’Anille, et
sur les châteaux des Muses,
la romance du vent transperce le parvis de Lumière.
Mes bras nus frissonnent parmi le chapelet des champs,
les ruisseaux errent dans le sang des étoiles,
l’escadron des mousses connaît la scansion de nos bottines
quand nous cheminons, souveraines,
les ruisseaux errent dans le sang des étoiles,
l’escadron des mousses connaît la scansion de nos bottines
quand nous cheminons, souveraines,
paume contre paume,
baignées par les lais des rossignols.
Abreuve-moi de ton Innocence, contemple-moi,
lis dans l’onde de mes iris la comptine de ma délicatesse,
baignées par les lais des rossignols.
Abreuve-moi de ton Innocence, contemple-moi,
lis dans l’onde de mes iris la comptine de ma délicatesse,
dépose sur mes lèvres et sur mes seins,
ma Vénérée, ma Dame de lueur,
des versets d’amour et de volupté,
nous sommes entre ciel et terre, ennoblis-moi,
ma Vénérée, ma Dame de lueur,
des versets d’amour et de volupté,
nous sommes entre ciel et terre, ennoblis-moi,
étends-moi sur la joue d’une clairière,
la soie ardente de ma peau te brame, et te hèle,
apaise mes transes avec ta bouche de porcelaine, et
emporte-moi sur l’écume de la Jouissance !
la soie ardente de ma peau te brame, et te hèle,
apaise mes transes avec ta bouche de porcelaine, et
emporte-moi sur l’écume de la Jouissance !
Sophie Rivière