Fluide
Le vivant est la peau qui caresse
L'automne apparaît ce soir
Dans le degré d'alcool
Qui me sépare d'elle
De ce ciel secret
Mauve et d'or
L'infime
Est parfois immense
J'ai peur du sommeil
De son insomnie
D'une marche à l'autre
Le vide est invariable
Je rejoins sa conscience
Pour ne pas me réveiller seul
Je tiendrai ce nuage d'art
Au bout de mon pinceau
Pour peindre une fois encore
L'ombre de son corps
Le vivant est la peau qui caresse
L'automne apparaît ce soir
Dans le degré d'alcool
Qui me sépare d'elle
De ce ciel secret
Mauve et d'or
L'infime
Est parfois immense
J'ai peur du sommeil
De son insomnie
D'une marche à l'autre
Le vide est invariable
Je rejoins sa conscience
Pour ne pas me réveiller seul
Je tiendrai ce nuage d'art
Au bout de mon pinceau
Pour peindre une fois encore
L'ombre de son corps