Feux d'automne

[Margho]

Je vous attends, ma mie, et qu’importe le temps,
Ce sera un allié, un bien discret complice.
Il nous faut savourer les tous derniers délices
Permis à nos vieux corps, quoiqu’en disent les gens…

Brisons le vieux tabou qui veut qu’en un hospice
Les corps sont asexués et le désir absent.
Feuille flétrie souvent a reflet flamboyant.
Jetons nos derniers feux, brisons ce maléfice.

Vous souriez, ma mie… Oui, qu’importe le temps,
C’est un plissé soleil que dessinent vos rides
Tout autour de vos yeux qui soudain s’illuminent.
Nous dormirons ensemble quoi qu’en disent les gens…

 

[gouina]

Mon "vieux, ma "vieille",
C'est plutôt une aubaine,
Certainement pas une tare,
Même si le poids des ans
Se fait de plus en plus ressentir.
On a acquis cette sagesse
Qui fait défaut à la jeunesse.
On sait ce que signifie "vivre"
Avec le poids des ans
Sourire au bonheur,
Combattre les malheurs,
Garder toujours l'espoir
Dans le jardin de nos cœurs,
Conjuguer sans cesse le verbe "aimer" .
Joli poème disant que tant le cœur bat,il n'aura jamais de rides.
Gouina

 

[kinkin]

Et une fois la porte fermée nous sommes libres de dormir avec qui l'on veut amicalement Kinkin

 

[zuc]

elle court elle court la maladie d'amour dans le cœur des enfants de 7 à 77 ans (voir plus)

 

[Vega46]

Le temps n’a pas de prise vos esprits ont toujours vingt ans...
Amitiés poétiques
Maurice Marcouly

 

[Petit ange]

Joli poème_Bravo!
Amicalement Petit Ange

 

[Philaly]

Les feux d'automne ne s'adonnent peut-être plus à la passion brûlante....mais ils crépitent de tendresse.
La dernière chose à mourir, c'est l'espoir.....alors, tant qu'il y a de l'amour, il y a "des grands soirs".
Merci pour cette belle lecture matinale.
Philaly

 

[Margho]

Merci Philaly d'être venue le lire. J'ai toujours été surprise par le regard gêné de certains soignants ou de familles vis à vis des amours en maison de retraite. Une sorte de déni, un peu comme un enfant qui n'imagine pas que ses parents puissent faire l'amour. J'ai travaillé en milieu paramédical et, ma foi, j'y ai vu s'épanouir des amours tardives mais heureuses. J'ai eu envie d'en parler.
Passez une excellente journée, mes amitiés,

 

[Margho]

Joli poème_Bravo!
Amicalement Petit Ange

Merci à vous, Petit Ange (quel beau pseudo...).
Bonne journée à vous,

 

[Margho]

Le temps n’a pas de prise vos esprits ont toujours vingt ans...
Amitiés poétiques
Maurice Marcouly

Le sexes des seniors reste un fichu tabou. En maison de retraite, certains soignants et les familles se montrent parfois bien castrateurs ! Cela m'a heurté dans ma pratique professionnelle et j'ai eu envie d'en parler. Passez une bonne journée, Vega. merci d'être passé me lire

 

[Margho]

Et une fois la porte fermée nous sommes libres de dormir avec qui l'on veut amicalement Kinkin

Bah, ce n'est pas si facile en maison de retraite. J'ai vu des collègues soignants et des familles considérer les amours des seniors comme un vice... Sacré tabou que j'ai eu envie de bousculer un peu. Merci Kinkin d'être passé me lire. Très amicalement,

 

[glycine]

Quel beau et émouvant message d'amour !
sublimé par le dernier vers...
L'amour ne devrait avoir aucune barrière...
Un sujet tabou traité avec élégance
Pour moi, c'est un "Coup de cœur"

 

[janu]

Bravo !
pour la forme et pour le fond parti sur une belle histoire de 'cheveux blancs....'

Si j'étais cynique, je dirais "qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse"

mais il est des "ivresses" sublimées par la tendresse ; et la profonde amitié

peut être la base d'un rapprochement qui peut ne pas être charnel...

Pour les autres qui franchissent encore le rubicond que "ceux qui n'ont

jamais pêché leur jettent la dernière ( ! ) pierre !"

Bien amicalement

 

[legamin]

Peu importe le temps
Pourvu qu'il y ai des sentiments
Pour le coeur, pas de vieillesse
Du bonheur et de la tendresse

Les cheveux blancs ne sont pas vieux
Simplement jeunes depuis plus longtemps
Avec en plus une infinie sagesse

Merci pour cette lecture

 

[Polymnie2]

C'est en épluchant les fruits que le suc se fait connaître!
Nous avons un présent sous les yeux,
et son passé nous pénètre!
à feu naître serait-il un délit cieux de le laisser apparaître
loin de la fenêtre loin de l'âme?

Merci Margho, pour ce superbe qui prend son envol
avec un coup de cœur, ses ailes m'emportent!

Amitiés, Polymnie2,

 

[Margho]

J

Bravo !
pour la forme et pour le fond parti sur une belle histoire de 'cheveux blancs....'

Si j'étais cynique, je dirais "qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse"

mais il est des "ivresses" sublimées par la tendresse ; et la profonde amitié

peut être la base d'un rapprochement qui peut ne pas être charnel...

Pour les autres qui franchissent encore le rubicond que "ceux qui n'ont

jamais pêché leur jettent la dernière ( ! ) pierre !"

Bien amicalement

Je suis touchée, merci, Janu, Très bonne journée,