Feuilles d'automne
Que sont beaux ses sanglots, défunts de l'azur nu ;
D'une beauté d'email troublants comme une reine
Tourne le dernier vent, éphémère Verlaine,
Et son front les reçoit, nul et non avenu,
Qu'elle est belle, il est beau, ton secret détenu
D'un galant avenir qu'elle pleuve la peine
Sur ta lèvre corail car j'aime cette plaine,
Ô bohême de sel, d'un baiser convenu ;
Je regarde ta peau que la fleur ingénue
D'automne du confins de la grande avenue
Céleste caressa d'un arôme païen,
Pour tout dire d'amour ; et tombe bienvenue
La feuille de vers, d'un poème doyen
Sur sa bouche mais chut ! Elle est, mon cœur, venue...
Daniel Beau le poète rêveur
12 octobre 2017
Inknotpad
Google Chrome
18:44
Que sont beaux ses sanglots, défunts de l'azur nu ;
D'une beauté d'email troublants comme une reine
Tourne le dernier vent, éphémère Verlaine,
Et son front les reçoit, nul et non avenu,
Qu'elle est belle, il est beau, ton secret détenu
D'un galant avenir qu'elle pleuve la peine
Sur ta lèvre corail car j'aime cette plaine,
Ô bohême de sel, d'un baiser convenu ;
Je regarde ta peau que la fleur ingénue
D'automne du confins de la grande avenue
Céleste caressa d'un arôme païen,
Pour tout dire d'amour ; et tombe bienvenue
La feuille de vers, d'un poème doyen
Sur sa bouche mais chut ! Elle est, mon cœur, venue...
Daniel Beau le poète rêveur
12 octobre 2017
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