Connaissant quelques femmesOù sous les yeux se pâmes
Des nimbes et des flammes
De plaisir consumé
Je désire sans peine
Certaines lesbiennes
Etre leur vœu de reines
Au fond m’y dissimuler
Tout le désir saphique
Est de cette poétique
Centrée sur la névrotique
Envie dure de séduire
Même en étant aimable
Aux côtés des charitables
Il est incommensurable
Du fond des yeux y reluire
Si jamais l’une d’entre elles
Ouvre ses deux tendres ailes
Pour pouvoir s’envoler
Dans mes deux bras de voleur
Céleste sera l’ampleur
Avec notre volupté
Si jamais et par miracle
Sombraient les nombreux obstacles
Les jambes aussi écartées
Contraires aux mains du prieur
Vibrent en moi d’une langueur
Que ma langue veut aimer
Si jamais il m’arrivait
De dormir sur ce duvet
Sur ces seins fiers chevet
Du lit où dort un orvet
Si jamais elle a cédée
Son hymen du passé
A mon charme étranger
Tout en ayant apprécié
Il est inutile de dire
Que je saurais remercier
D’avoir pu approfondir
Ce rêve d’irréalité