Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Ho ! Combien parfois j’aimerai en mes vers savoir,
Vous conter autre que mes mots rebelles emprunts d’hérésie,
Se laisser porter par le vent, boire à l’eau fraîche d'un lavoir,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Je ne sais si je sais dans mes délires insensés,
Là où moi je ne vois que l’allergisante ambroisie,
Vous parler de la belle fleur des chemins cadencés,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Je voudrais, je voudrais mais mon coeur reste noir,
Vous dépeindre des paysages aux couleurs de frénésie,
Dans des tableaux impressionnistes dignes d’un Renoir,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Ho ! Qu’il me serait de bon ton, de vous poser le doux son,
Sous des ciels érotiques, la voix des anges en musique d’ectasie,
Mais hélas le ronflement de mes jours ne sème que le frisson
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Que je le veuille, que je le sache, mais je ne peux,
Ne pas voir le gueux sur le trottoir cracher sa pleurésie
Et vous présenter la ville en guide touristique sirupeux,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
« J’aimerions » à raison vous écrire d’autre façon,
Tous les flonflons du bal, tous les soirs d’été avec fantaisie,
Seulement mes écris ont la rudesse de l’ouvrier, du maçon,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
J’aimerais, nous aimerions embrasser cet amour à l’unisson,
Vers ces rivages lointains de Papouasie, de Malaisie,
Mais mon cœur sombre toujours au piquant d’un buisson,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Bon ! faudrait que j’m’y mette, on connait la chanson,
Et le petit poisson, là dans son bocal souffrant d’amnésie ?
Moi je suis le chat noir, j’ai le poil qui se dresse en hérisson,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Ho ! Combien parfois j’aimerai en mes vers savoir,
Vous conter autre que mes mots rebelles emprunts d’hérésie,
Se laisser porter par le vent, boire à l’eau fraîche d'un lavoir,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Je ne sais si je sais dans mes délires insensés,
Là où moi je ne vois que l’allergisante ambroisie,
Vous parler de la belle fleur des chemins cadencés,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Je voudrais, je voudrais mais mon coeur reste noir,
Vous dépeindre des paysages aux couleurs de frénésie,
Dans des tableaux impressionnistes dignes d’un Renoir,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Ho ! Qu’il me serait de bon ton, de vous poser le doux son,
Sous des ciels érotiques, la voix des anges en musique d’ectasie,
Mais hélas le ronflement de mes jours ne sème que le frisson
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Que je le veuille, que je le sache, mais je ne peux,
Ne pas voir le gueux sur le trottoir cracher sa pleurésie
Et vous présenter la ville en guide touristique sirupeux,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
« J’aimerions » à raison vous écrire d’autre façon,
Tous les flonflons du bal, tous les soirs d’été avec fantaisie,
Seulement mes écris ont la rudesse de l’ouvrier, du maçon,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
J’aimerais, nous aimerions embrasser cet amour à l’unisson,
Vers ces rivages lointains de Papouasie, de Malaisie,
Mais mon cœur sombre toujours au piquant d’un buisson,
Faire de la poésie, pour faire de la poésie,
Bon ! faudrait que j’m’y mette, on connait la chanson,
Et le petit poisson, là dans son bocal souffrant d’amnésie ?
Moi je suis le chat noir, j’ai le poil qui se dresse en hérisson,
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