Quand j’ai ouvert ma porte
Le monde était si grand
Que j’en ai pleuré de joie
À genoux devant lui
On ne m’avait pas dit
Qu’il ne fallait qu’aimer
Pour bâtir tout un règne
Où l’on est tout à la fois
J’ai crié ma joie si fort
Que ma lanterne a faibli
Que j’ai oublié mon nom
Mon ombre et ma soif
Quand j’ai levé les bras
Vers ce ciel si bleu
J’ai couru tout droit, face,
À la beauté du silence
Jamais je n’ai depuis
Baisser les yeux devant
L’inconnu, l’indicible
La force de vivre
Le monde était si grand
Que j’en ai pleuré de joie
À genoux devant lui
On ne m’avait pas dit
Qu’il ne fallait qu’aimer
Pour bâtir tout un règne
Où l’on est tout à la fois
J’ai crié ma joie si fort
Que ma lanterne a faibli
Que j’ai oublié mon nom
Mon ombre et ma soif
Quand j’ai levé les bras
Vers ce ciel si bleu
J’ai couru tout droit, face,
À la beauté du silence
Jamais je n’ai depuis
Baisser les yeux devant
L’inconnu, l’indicible
La force de vivre