Au rythme des vagues ceruléennes, le sable se balance d'un va-et-viens langoureux.La plage, jaune comme le feu et chaude comme la braise, formée de petites bosses, s'étale sur des milliers de kilomètres. Derrière moi s'étend une forêt faite d'écorces rugueuses et abîmées abritant d'innombrables brindilles piquantes. Les douces feuilles vertes y dansent autours des pins, elles s'enroulent, vrillent bercées par le léger vent marin à la subtile odeur de sel. Le ciel, coloré d'un bleu clair, semble avoir été orné de quelques fines brûmes qui apportent un semblant de fraicheur dans la fournaise. Enfin le soleil, fort peu derangé par les maigres nuages, brille de toutes ses forces en soufflant ses rayons du plus profond de ses poumons.
Je suis seul, à l'ombre de mon esprit et comme souvent je m'endors. Je rêve toujours de ce monde de frustration, ce monde dans lequel je me réveil tôt et me couche tard, dans lequel chaque jour est froid et pluvieux, toujours un peu plus noir et morose à mesure que le temps avance. Cependant, il m'arrive d'y rencontrer une ange plus belle que toutes les plages du monde, plus forte que tous les soleils et plus rafraichissante que n'importe quel océan. Elle transforme mon cauchemard en un rêve idyllique, lequel je finis pas convoiter de plus en plus chaque jour malgrés les appels et les cris torturés de mon monde intérieur.
Elle devient mon fantasme interdit, mon amour impossible, mon piège diabolique, l'appat qui me fait fuir la sécurité pour me faire aspirer dans un monde inconnu ou je ne contrôle plus rien. Plus rien ne compte, la pluie, la morosité, le noir, la tristesse, tout cela n'est rien face à l'amour, l'amour de la fée de mes rêves.
Je suis seul, à l'ombre de mon esprit et comme souvent je m'endors. Je rêve toujours de ce monde de frustration, ce monde dans lequel je me réveil tôt et me couche tard, dans lequel chaque jour est froid et pluvieux, toujours un peu plus noir et morose à mesure que le temps avance. Cependant, il m'arrive d'y rencontrer une ange plus belle que toutes les plages du monde, plus forte que tous les soleils et plus rafraichissante que n'importe quel océan. Elle transforme mon cauchemard en un rêve idyllique, lequel je finis pas convoiter de plus en plus chaque jour malgrés les appels et les cris torturés de mon monde intérieur.
Elle devient mon fantasme interdit, mon amour impossible, mon piège diabolique, l'appat qui me fait fuir la sécurité pour me faire aspirer dans un monde inconnu ou je ne contrôle plus rien. Plus rien ne compte, la pluie, la morosité, le noir, la tristesse, tout cela n'est rien face à l'amour, l'amour de la fée de mes rêves.