...votre nuit soit douce….
Il existe un lieu secret, inconnu aux communs mortels,
Entre paradis et enfer, juste dessous, le neuvième cercle,
Le Styx seul peut nous y mener, l’anneau devant l’autel,
Ceux qui ont tenté le voyage, meurent, depuis des siècles,
Toutes les nuits mon âme y erre, avant moi, mes ancêtres,
Et chaque matin, le corps en sueur, je meurs un peu plus,
D’avoir vu ces corps torturés, et entendu, ces cris de bêtes,
Chaque jour, chaque minute, m’en rapproche et me tue,
Là où sont placés, prisonniers, les pires crimes humains,
Quand leurs coupables sont bien vivants, respirent, fument,
Félicité leur tend les bras, je voudrais les tuer de mes mains,
Je n’aurais ni plaisir ni chagrin, encore en pensée, j’assume,
Bientôt je vais fermer les yeux, le cauchemar, se relèvera,
Sous ma capuche, je sens le bois, et l’odeur de l’eau rouge,
Les aboiements sinistres, les hurlements sont tout à moi,
Et si je peux descendre plus bas, pour fendre, ce qui bouge,
C’est mon enfer de noctambule, mon paradis, ce purgatoire,
Je n’y attends depuis longtemps, plus aucun guide, plus rien,
Que la vue terrifiée de monstres, enchaînés, payant leur gloire,
Je désire suivre le courant, en ces profondeurs, je suis payen.
Il existe un lieu secret, inconnu aux communs mortels,
Entre paradis et enfer, juste dessous, le neuvième cercle,
Le Styx seul peut nous y mener, l’anneau devant l’autel,
Ceux qui ont tenté le voyage, meurent, depuis des siècles,
Toutes les nuits mon âme y erre, avant moi, mes ancêtres,
Et chaque matin, le corps en sueur, je meurs un peu plus,
D’avoir vu ces corps torturés, et entendu, ces cris de bêtes,
Chaque jour, chaque minute, m’en rapproche et me tue,
Là où sont placés, prisonniers, les pires crimes humains,
Quand leurs coupables sont bien vivants, respirent, fument,
Félicité leur tend les bras, je voudrais les tuer de mes mains,
Je n’aurais ni plaisir ni chagrin, encore en pensée, j’assume,
Bientôt je vais fermer les yeux, le cauchemar, se relèvera,
Sous ma capuche, je sens le bois, et l’odeur de l’eau rouge,
Les aboiements sinistres, les hurlements sont tout à moi,
Et si je peux descendre plus bas, pour fendre, ce qui bouge,
C’est mon enfer de noctambule, mon paradis, ce purgatoire,
Je n’y attends depuis longtemps, plus aucun guide, plus rien,
Que la vue terrifiée de monstres, enchaînés, payant leur gloire,
Je désire suivre le courant, en ces profondeurs, je suis payen.