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Et pourquoi pas ?

lilasys

Maître Poète
#1
Lilasys ….. 8,10/10

"sans témoin" sans S....
Ambiance de château hanté, fort belles images (chuchotées) quelque peu fantomatiques...Brrrr
Une mise en scène superbe pour un amour narcissique,
Une Saint Valentin peu ordinaire....
Belle écriture émaillée d 'images succulentes.
( les mêmes gestes ) ( soir et brouillard : sons différents )

5 ... Et pourquoi pas ?

J’ai orchestré, une soirée insolite sans témoin
Une griffe folle, dessinée dans une ultime pièce

Où l’invité n’a la faculté de prétendre, nuls recoins
Les rideaux vermillon s’évasent d’un soupçon en liesse

Une nappe blanche festonnée de fine dentelle de calais
Les couverts en argent miroitent au clair de lune

Les assiettes en porcelaine de chine, tel un palais
Les verres en cristal irisent sans honte cette fortune

Un vaste miroir se pavane sur la table, aux tresses de fils d’or
Où se reflète vin, volailles, confiseries, fruits exotiques

Des Oléandres en éclat couronnent la pièce, tel mirador
Le majordome, en piquet arbore un air béatique

Habillée, d’un fourreau de soie à la couleur carmin
Collier d’or, aux perles de culture, coquette ma nuque

Un flot de soie d’où s’exhale, un grisant, parfum jasmin
Pantoufle de vair, tout en beauté en blanche perruque

L’horloge carillonne, le repas s’allie à mon reflet
J’incline ma coupe pétillante, vers mon miroir qui s’anime

Trait pour trait, mêmes gestes. Je l’ai baptisé mon valet
Par tradition la Saint Valentin se farde, d’anonyme

La psyché incarne mon image, l’ivresse d’un soir
N’est-il pas burlesque, convier à ce drôle de dîner la faucheuse !

L’idée m’a frôlé l’esprit, le soir où mon cœur a fléchi dans le brouillard
La pièce se prosterne, le rideau s’affaisse …La nuit est aguicheuse.

********LILASYS

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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#2
Et pourquoi pas toi ! (Pastiche de et pourquoi pas de Lilasys)

T’as harmonisé nos journées, conduites de belles mains,
Une gifle drôle destinée à nos petites fesses,
Où le convive a la faculté d’entendre, souverain,
Agneaux bataillon en extase d’un soupçon d’hardiesse.


Ma cape blanche insérée sur tes vers aquarelles, je calais,
Sous couvert de l’argent, convoites l’éclair à la une,
Cassant tes assiettes de porcelaine, je m’échine, tel un relais,
Mon vers anormal brise sans honte tes clairs de lune.


Ma caste abattoir se pavane à l’étable, en stress, mais fils d’or,
Je complète en vain et brailles en con et ris de tes fruits extatiques,
Tes méandres de l’éclat couronnent tes pièces, j’adore,
Les majors dorment impliqués au bord d’une aire antique.


Babiller comme l’étourneau, en soi, à la valeur gamin,
Coller fort à tes perles en culture, roquette d’eunuque,
Un flot de joie d’où s’exhale ton grisant parfum de jasmin,
Mule en mohair, bravant la beauté, je planche, j’éructe.


Ma montre déraisonne, prend le pas sur de mes effets,
Je m’incline à ta coupe rutilante, comme de voir tes voeux intimes,
Rimes pour rimes, mêmes restes, t’as qu’a baptiser ton valet,
Par sa tradition, les seins valent en tain, je farde, j’envenime.


La glace réincarne ton mage pour une ivresse d’espoir,
Suis-je burlesque à copier et modifier ce dîner d’acquéreuse,
L’idée m’a frôlé l’esprit, le jour où ma sœur a réfléchi à mon bonsoir,

L’argent se décerne, le fardeau s’abaisse… L’aube est audacieuse.
 
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