Et le ruisseau emportait le vol du faucon.
Des sublimes ravins, courbant galant le buste
Coule le petit ru, qui chante pour l'oiseau
Des Pyrénées venant, léger tel le roseau
Bordant ce ruisselet, de son envol auguste ;
S'échappe de ses flancs, le souffles des locustes
Au roc édifié, qu'ils frappent de leur sceau
Que le cours d'hélium enlace de son eau
Voyageant avec lui, sous quelques hauts arbustes ;
La roche du ciel bleu, sur ce miroir régent
S'unit à son ramage à la couleur d'argent
Et de son ample vol, se meut l'onde opaline,
Et immortel l'azur, porte le voyageur
Au torrent montagnard, tandis qu'avec douceur
Le pèlerin voyant encor l'aile divine ...
Daniel Beau le poète rêveur
01 septembre 2021
Inknotpad
Google Chrome
09:26
Des sublimes ravins, courbant galant le buste
Coule le petit ru, qui chante pour l'oiseau
Des Pyrénées venant, léger tel le roseau
Bordant ce ruisselet, de son envol auguste ;
S'échappe de ses flancs, le souffles des locustes
Au roc édifié, qu'ils frappent de leur sceau
Que le cours d'hélium enlace de son eau
Voyageant avec lui, sous quelques hauts arbustes ;
La roche du ciel bleu, sur ce miroir régent
S'unit à son ramage à la couleur d'argent
Et de son ample vol, se meut l'onde opaline,
Et immortel l'azur, porte le voyageur
Au torrent montagnard, tandis qu'avec douceur
Le pèlerin voyant encor l'aile divine ...
Daniel Beau le poète rêveur
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