Et le goût de la terre des baisers hivernaux
Dans les filets pygmées qui peuplent mes forêts,
Mes pensées périmées s’agitent à l’orée
De ces trous de lumière où meurent les échos
Et le goût de la terre des baisers hivernaux.
Le carmin des amours a rosi puis blanchi,
Comme au fond d’une cour l’éclat des ancolies ;
Et les graines toxiques ont germé puis fleuri
Aux lèvres anthracites, comme une féerie :
Flots d’ordures et de fiel charriant les rancunes
D’existences partielles qui ne virent que la lune ;
Onomatopées dures qui bleuissent nos larmes.
Éléphant barrissant transpercé de sagaies,
Sous les coups fléchissant de formules daguées,
Je suis comme l’augure qui voit rompus nos charmes.
Aubépin des Ardrets
Dans les filets pygmées qui peuplent mes forêts,
Mes pensées périmées s’agitent à l’orée
De ces trous de lumière où meurent les échos
Et le goût de la terre des baisers hivernaux.
Le carmin des amours a rosi puis blanchi,
Comme au fond d’une cour l’éclat des ancolies ;
Et les graines toxiques ont germé puis fleuri
Aux lèvres anthracites, comme une féerie :
Flots d’ordures et de fiel charriant les rancunes
D’existences partielles qui ne virent que la lune ;
Onomatopées dures qui bleuissent nos larmes.
Éléphant barrissant transpercé de sagaies,
Sous les coups fléchissant de formules daguées,
Je suis comme l’augure qui voit rompus nos charmes.
Aubépin des Ardrets