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espoir vide

fifikiss

Nouveau poète
#1
Un nouveau jour se lève et je n’en sais que faire.
Qu’est ce que ce sentiment qui foisonne dans l’air,
Envahit mes poumons, et fourmille en mon âme
Me brûle à petits feu pour éteindre ma flamme

Un jour j’avais compris tout l’intérêt de vivre,
Dégustais chaque instant à m’en retrouver Ivre,
Mais passé d’Ivre Mort à la Mort incarnée
C’est à n’en croire mes sens, je ne peux l’expliquer.

C’est un trouble du cœur qui emballe l’envie
Pose en un Pied d’Estal des angoisses de vie,
Engrange le souci, la crainte et la paresse,
Pour que l’ennui devienne la pire des faiblesses.

Alors vous n’avez plus de croyance en quiconque
La Valeur de l’instant sans prévenir s’estompe
Vous percevez qu’un mal grandissant vous querelle
S’emplit d’eau doucement, vous assiège et vous gèle.

Mais vous ne luttez pas tant que restent des forces
Car vous sous-estimez la douleur qui s’amorce.
Et lorsque vous sentez ce mal être-vous prendre
Il est déjà trop tard, Il est temps de vous rendre.

Puis chaque jour s’amasse et vous donne le mal
De vivre, de penser, il vous semble anormal
Alors de respirer puisqu’au fond de vous-même
Vous ne voyez que Noir à la vue du soleil

Puis le temps passera sans entendre les cris
Que vous ne poussez pas, trop cloitré dans l’oubli,
Vous vous poserez seul à attendre la fin,
Et vous habituerez à l’ennui de demain.

Ça ne frappe pas net, n’attend pas d’occasion
N’est pas un coup d’épée du à une impulsion,
Ce sentiment vous guette et petit à petit
Vous transperce d’épines qui volent la vie.

Si fines les épines que nul ne les sens
Mais tueuses quand même car en nombre si grand
Qu’à force de goutter votre sang vous délaisse
Et fini par tuer à force qu’il vous blesse.

Cette douleur infâme prononcée dans le temps
On dit qu’on la guérit à l’aide de calmants
Ils assomment le mal mais vous aussi tombez
Car un mal pour un mal vous avez remplacé

Ne vous laisser jamais capituler car elle
N’aura pas de pitié pour achever vos ailes
Vous serez prisonnier le temps qu’elle s’installe
Puis serez condamné par sa force brutale.

Ce que je décris là se nomme la déprime
Et la laisser vous vaincre c’est commettre un crime
Car vous valez de l’or aux yeux de trop de monde
Pour vous laisser piller par l’orage qui gronde
 

thesmile

Maître Poète
#2
houa!! un texte très instructif pour moi ce soir, tu définis bien je trouve cet engrenage. tu viens de répondre à certaines des questions que je me posais alors je t'en remercie!!! bravo pour ce partage!!!