Baignant dans de douces exhalaisons,
Dans de mirobolantes nuances de pourpre,
Je me noierai sans raison
Dans d'imaginaires rivières âpres.
Je me pâmerai dans mon pays amer
Bronzant à l'ombre du fier soleil rouge.
Celui qui tape sans aucune colère
Les voyageurs qui jamais ne bougent
Je déchirerai mon enveloppe inutile
Pour laisser jaillir mon âme ternie
Qui s'éxaltera de gerbes tranquilles,
De soie nacrée et de mille plaisirs infinis.
Je voyagerai dans la verdoyante amazonie,
Dans les profondeurs magiques de l'océan,
Je rencontrerai un pluie vermeille attendrie
Et me blottirai dans son berceau béant.
Le nez alors plein d'odeurs legères,
L'âme virevoltant dans les sphères étoilées,
Je m'endormirai sous ses caresses de mère
En pensant qu'il est bon de s'évader.
Dans de mirobolantes nuances de pourpre,
Je me noierai sans raison
Dans d'imaginaires rivières âpres.
Je me pâmerai dans mon pays amer
Bronzant à l'ombre du fier soleil rouge.
Celui qui tape sans aucune colère
Les voyageurs qui jamais ne bougent
Je déchirerai mon enveloppe inutile
Pour laisser jaillir mon âme ternie
Qui s'éxaltera de gerbes tranquilles,
De soie nacrée et de mille plaisirs infinis.
Je voyagerai dans la verdoyante amazonie,
Dans les profondeurs magiques de l'océan,
Je rencontrerai un pluie vermeille attendrie
Et me blottirai dans son berceau béant.
Le nez alors plein d'odeurs legères,
L'âme virevoltant dans les sphères étoilées,
Je m'endormirai sous ses caresses de mère
En pensant qu'il est bon de s'évader.