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Episode 3 mon arrivée dans la cave du centre hélio marin...

Vega46

Maître Poète
#1
Il est arrivé ce moment qui dans ma vie a marqué pour toujours mon impuissance à retenir les personnes que je j’aime...

Ma mère allait me quitter de longs mois pour mon bien car il faut bien trouver une raison à cette séparation si douloureuse quand on est un petit
bonhomme.

J’étais malade c’est vrai, pourtant je me sentais bien dans mon corps j’avais passé plus d’un mois dans une clinique où l’on me faisait des transfusions journellement je ne pouvais être que guéri !.

A la fin de mon hospitalisation je parcourais tous les couloirs en chantant j’étais connu et apprécié des malades, qui ne connaissait pas Maurice ?.

La mère de Charles Boyer l’acteur qui résidait en permanence à la clinique était devenue ma troisième grand mère, ma confidente j’allais voir les films où sont fils jouait dans sa chambre et elle était très fière de me dire ..."regarde, regarde Maurice c’est lui..."

Il faut croire que dans l’existence les bons moments ont rapidement une fin j’allais l’apprendre après ce bref passage au Paradis.

La gentille assistante sociale avait tellement insisté que ma maman s’était laissée convaincre !.

L’heure n’est plus aux regrets elle est à la séparation une main ferme me fit comprendre dans qu’elle direction je devais aller !.

Les larmes envahissaient mes yeux et je suis certain que le regard de ma mère était voilé aussi, même si elle s’était montrée très rassurante jusqu’au dernier moment cette femme unique, si belle, si admirable !.

Je suivais Maïté sans le savoir une basque à la voix forte à la main rugueuse et lourde !.

Je descendais au sous sol du grand et beau bâtiment flambant neuf.

Une porte pleine s’ouvrit donnant sur un espace sans ouvertures où une douzaine de tous petits lits en fer et à barreaux étaient alignés.

Des enfants étaient là, silencieux ils me fixaient des yeux...

Installe toi ici se sera ton lit mets tes affaires dans cette armoire !.

Elle quitta ce que je dois appeler un dortoir qui sentait le renfermé loin du bon air marin que l’on m’avait promis.

Salut le nouveau tu viens d’où ?.

Je m’évertuais à répondre à des questions qui fusaient de toutes part alors que je n’avais qu’une envie celle de m’isoler pour pleurer.

Mais j’étais solide je n’allais montrer mes faiblesses.

Fatigué par ce long voyage je m’allongeais enfin, si je peux dire sur un tout petit lit conçu pour un enfant de quatre à six ans moi qui était dans ma onzième année.

La position idéale était celle en chien de fusil en prenant soin d’éviter un à deux ressorts qui visiblement n’avaient pas supporté l’épreuve du temps.

Je me suis endormi rapidement et j’ai été réveillé presque aussitôt part une volée de coup de balai qui atterrissait dans tous les sens.

Chaque petit lit a eu sa ration, peu de temps après j’ai entendu des petites voix me dirent ...

Elle t’a frappé toi aussi le nouveau ?.
Oui....et bien il faudra t’y habituer ce sera comme ça toutes les nuits .!.

La suite dans le chapitre 4...merci de me lire.
 
Dernière édition:

glycine

Maître Poète
#3
J'ai la gorge serrée...
Une insoutenable séparation d'avec ta maman... et j'éprouve de l’écœurement pour le reste...
J'espère que de parler et d'écrire toutes ces souffrances t'aidera à aller mieux...
Bises Maurice
Je ne connais qu'un film avec Charles Boyer : "Hantise" - Un petit chef-d'oeuvre que j'ai vu plusieurs fois...
 

Vega46

Maître Poète
#4
ce récit laisse deviné ce que sera la suite, captivant, et bien écrit, j'ai hâte de lire la suite !
merci Maurice !
Merci Carlame je réveille des souvenirs que je croyais effacés de ma mémoire ce n’est pas simple, mais je suis lancé et rien ne pourra je pense freiner cet élan, j’écris pour moi mais aussi pour mes copains dont j’ai oublié les noms, je parlerai aussi de ces bébés arrachés des bras de leur mère !. J’avais l’âge de pouvoir me défendre eux pas !.
Mon amitié Carlame
 

nacy

Maître Poète
#5
Que d'émotions ! Je pense que le fait d'écrire et de partager toutes ces douleurs connues alors que tu n'étais qu'un enfant plein d'innocence va t'aider à te débarrasser de ce lourd fardeau de mauvais souvenirs gravés à jamais dans ta mémoire.
Courage Maurice ,tes amis créa poètes sont là pour toi .
Agréable journée .
Nacy
 

Vega46

Maître Poète
#6
J'ai la gorge serrée...
Une insoutenable séparation d'avec ta maman... et j'éprouve de l’écœurement pour le reste...
J'espère que de parler et d'écrire toutes ces souffrances t'aidera à aller mieux...
Bises Maurice
Je ne connais qu'un film avec Charles Boyer : "Hantise" - Un petit chef-d'oeuvre que j'ai vu plusieurs fois...
Merci Sabine, même si au fond de moi la souffrance est bien réelle j’ai une grande force de caractère et je vais bien.
Charles Boyer est né à Figeac c’était un très grand acteur comme tu le sais il était marié avec une très belle actrice anglaise de mémoire, il n’a pas supporté sa mort et celle de son fils et il s’est suicidé.
Sa mére je l’ai vu journellement durant mon hospitalisation d’ un mois et demi environ.
Elle était d’une très grande gentillesse elle m’adorait j’étais son passe temps j’amenais la gaité je lui chantais des chansons, je parlais longuement avec elle....sa fierté était son fils qui ne l’oubliait pas malgré sa carrière d’acteur à Hollywood.
Bises Maurice
 

Vega46

Maître Poète
#7
Que d'émotions ! Je pense que le fait d'écrire et de partager toutes ces douleurs connues alors que tu n'étais qu'un enfant plein d'innocence va t'aider à te débarrasser de ce lourd fardeau de mauvais souvenirs gravés à jamais dans ta mémoire.
Courage Maurice ,tes amis créa poètes sont là pour toi .
Agréable journée .
Nacy
Merci Nacy, comme je le dis à Carlame j’écris pour moi, mais aussi pour tous les enfants qui ont souffert en ces lieux je pense aux tous petits particulièrement !. Comment imaginer des petits êtres sans défense séparés de leur maman torturés psychologiquement et physiquement je me révolte aujourd’hui surtout pour eux !. Honte à la république Gaullienne qui a permis cela...Imagine ces petits déracinés maltraités qui devaient appeler maman une personne qu’ils n’avaient jamais vu auparavant !.
Je vais bien Nacy je suis un sportif cycliste et j’ai évacué les souffrances vécues dans mon enfance.
Bises mon amitié Maurice
 

Cortisone

Maître Poète
#8
J'ai des frissons pour la suite
Cette tragédie qui a marqué à jamais votre vie, de la narrer avec force détail doit vous aider à exorciser le mal qui est encore en vous.
Je vous remercie de votre confiance faite à créa.
Nous sommes là pour vous aider à , peut-être , effacer certaines images de votre mémoire
Courage Maurice
Amicalement
Gaby
 

Vega46

Maître Poète
#9
J'ai des frissons pour la suite
Cette tragédie qui a marqué à jamais votre vie, de la narrer avec force détail doit vous aider à exorciser le mal qui est encore en vous.
Je vous remercie de votre confiance faite à créa.
Nous sommes là pour vous aider à , peut-être , effacer certaines images de votre mémoire
Courage Maurice
Amicalement
Gaby
Merci Gaby comme dit dans un commentaire Lola on ne pas se reconstruire quand on a connu ce type d’établissement, mais continuer à vivre et je pense avoir réussi à le faire de nombreux obstacles ont jalonné ma vie et je suis un dur à cuire maintenant !. Hi
Je parle de moi et de mes souvenirs enfouis dans ma mémoire mon but est de parler des bébés qui sont beaucoup plus à plaindre !.
Mon amitié Gaby et encore Merci
Bonne journée Maurice Marcouly
 

Vega46

Maître Poète
#10
Que dire...Je te lis mais je n'ai pas les mots...mais je te lis...écrire est un exutoire...de se libérer de certains fardeaux peut être salvateur... Même si les blessures
restent mais du moins on s'en allège...Alors je te lis et j'attends la suite...

Mon amitié Maurice.
Ne t'inquiète pas pour moi Marie je vais bien rassure toi Maurice est solide il a un très bon moral. J’écris pour les autres pour ceux qui ont souffert et je pense aux bébés surtout.
Merci mon amitié Maurice
 

Polymnie2

Maître Poète
#11
Que te dire, Maurice,
Tu sais que mon Âme est une éponge!
qu'à chaque mots, elle baigne tes images
en sort tuméfiée!
les pleurs du ventre, sont silencieux!
ils ne peuvent traduire les perles de la souffrance!

Bises d'amitié, Poly, ce 25 mai 2018
 

Vega46

Maître Poète
#12
Que te dire, Maurice,
Tu sais que mon Âme est une éponge!
qu'à chaque mots, elle baigne tes images
en sort tuméfiée!
les pleurs du ventre, sont silencieux!
ils ne peuvent traduire les perles de la souffrance!

Bises d'amitié, Poly, ce 25 mai 2018
Je sais Poly on ne peut rien dire, cette souffrance elle est derrière moi aujourd’hui.

J’écris pour les autres, le pire est que j’ai chassé de ma mémoire ce que j’ai vécu avec mes petits camarades je ne me souviens plus de leurs noms et seuls les faits les plus marquants ressurgissent.
Peu importe je fonce je veux parler des bébés, je faisais parti des grands des durs j’étais un frondeur presque intouchable mais j’ai souffert surtout de la séparation avec ma famille de nostalgie.
Bonne journée bises d’amitié Maurice
 

Polymnie2

Maître Poète
#13
Je sais Poly on ne peut rien dire, cette souffrance elle est derrière moi aujourd’hui.

J’écris pour les autres, le pire est que j’ai chassé de ma mémoire ce que j’ai vécu avec mes petits camarades je ne me souviens plus de leurs noms et seuls les faits les plus marquants ressurgissent.
Peu importe je fonce je veux parler des bébés, je faisais parti des grands des durs j’étais un frondeur presque intouchable mais un grand nostalgique c’est ce dont j’ai le plus souffert...
Bonne journée bises d’amitié Maurice
Je sais Maurice, c'est justement pour cela que tes souffrances ont marqué
tes 11 ans, car déjà tu avais en toi, un jugement sur la vie!
Les plus petits seront marqué aussi, mais d'une autre façon, un passé
tissé où seulement quelques traces de cet avant, qu'ils ne pourront
narrer par bribes, faute de leur jeune âge!
Mais les bébés, resteront marqué par la vie et si personne ne sais
ce qu'ils ont vécu, ils en garderont un traumatisme inconnu!

Il faut persévérer à écrire pour eux, pour toi!
 
Dernière édition:

Vega46

Maître Poète
#14
Je sais Maurice, c'est justement pour cela que tes souffrances ont marqué
tes 11 ans, car déjà tu avais en toi, un jugement sur la vie!
Les plus petits seront marqué aussi, mais d'une autre façon, un passé
tissé où seulement quelques traces de cet avant, qu'ils ne pourront
narrer par bribes, faute de leur jeune âge!
Mais les bébés, resteront marqué par la vie et si personne ne sais
ce qu'ils ont vécu, ils en garderont un traumatisme inconnu!

Il faut persévérer à écrire pour eux, pour toi!
J’en connais deux j’espère qu’elles viendront témoigner sur Créa.
Elles ont connu le centre à l'âge de deux ans.
Je connais un peu leur histoire mais je préférais qu’elle la raconte.
 

Perceval

Maître Poète
#18
Il est arrivé ce moment qui dans ma vie a marqué pour toujours mon impuissance à retenir les personnes que je j’aime...

Ma mère allait me quitter de longs mois pour mon bien car il faut bien trouver une raison à cette séparation si douloureuse quand on est un petit
bonhomme.

J’étais malade c’est vrai, pourtant je me sentais bien dans mon corps j’avais passé plus d’un mois dans une clinique où l’on me faisait des transfusions journellement je ne pouvais être que guéri !.

A la fin de mon hospitalisation je parcourais tous les couloirs en chantant j’étais connu et apprécié des malades, qui ne connaissait pas Maurice ?.

La mère de Charles Boyer l’acteur qui résidait en permanence à la clinique était devenue ma troisième grand mère, ma confidente j’allais voir les films où sont fils jouait dans sa chambre et elle était très fière de me dire ..."regarde, regarde Maurice c’est lui..."

Il faut croire que dans l’existence les bons moments ont rapidement une fin j’allais l’apprendre après ce bref passage au Paradis.

La gentille assistante sociale avait tellement insisté que ma maman s’était laissée convaincre !.

L’heure n’est plus aux regrets elle est à la séparation une main ferme me fit comprendre dans qu’elle direction je devais aller !.

Les larmes envahissaient mes yeux et je suis certain que le regard de ma mère était voilé aussi, même si elle s’était montrée très rassurante jusqu’au dernier moment cette femme unique, si belle, si admirable !.

Je suivais Maïté sans le savoir une basque à la voix forte à la main rugueuse et lourde !.

Je descendais au sous sol du grand et beau bâtiment flambant neuf.

Une porte pleine s’ouvrit donnant sur un espace sans ouvertures où une douzaine de tous petits lits en fer et à barreaux étaient alignés.

Des enfants étaient là, silencieux ils me fixaient des yeux...

Installe toi ici se sera ton lit mets tes affaires dans cette armoire !.

Elle quitta ce que je dois appeler un dortoir qui sentait le renfermé loin du bon air marin que l’on m’avait promis.

Salut le nouveau tu viens d’où ?.

Je m’évertuais à répondre à des questions qui fusaient de toutes part alors que je n’avais qu’une envie celle de m’isoler pour pleurer.

Mais j’étais solide je n’allais montrer mes faiblesses.

Fatigué par ce long voyage je m’allongeait enfin, si je peux dire sur un tout petit lit conçu pour un enfant de quatre à six ans moi qui était dans ma onzième année.

La position idéale était celle en chien de fusil en prenant soin d’éviter un à deux ressorts qui visiblement n’avaient pas supporté l’épreuve du temps.

Je me suis endormi rapidement et j’ai été réveillé presque aussitôt part une volée de coup de balai qui atterrissait dans tous les sens.

Chaque petit lit a eu sa ration, peu de temps après j’ai entendu des petites voix me dirent ...

Elle t’a frappé toi aussi le nouveau ?.
Oui....et bien il faudra t’y habituer ce sera comme ça toutes les nuits .!.

La suite dans le chapitre 4...merci de me lire.

Ca fait froid dans le dos mais je ontinuerai ma lecture
Amitiés
Marc
 
#20
relecture d'un récit captivant...où se mêlent toutes les émotions, solitude, amour (rencontre de personne aimante); et angoisses ;les saligots pour le bizutage.....vite la suite:)
Lointain passé où l’angoisse a rapidement fait place à l’instinct de vie qui pousse les enfants à trouver le rêve et le jeu en un lieu où tous les repères disparaissent!.

Mon amitié Sim...
La suite est écrite...
Momo