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Entre dans le parc de ma poésie

rivière

Maître Poète
#1
Entre dans le parc de ma poésie

La nuit efface lentement les silhouettes des arbres,
et l’autel des racines,
les feuilles dansent sous la chevelure de la bruine,
les cils des vallées s’illuminent au gré des cierges de lune.

Entre dans le parc de ma poésie,
placarde sur les murs invisibles des bosquets,
sur le dais des mousses, sur les étoiles des clairières,
l’océan de notre Amour, et les fleurs de notre tendresse,

habite le printemps de mon visage,
envahis-moi sans cesse de ta douceur,
serre plus fort ma paume,
ma Sirène, ma Dame de majesté, ma Déesse.

Les sentiers s’ouvrent
à la scansion de nos escarpins,
écris l’évangile de mes seins dessus la gloire des saisons,
contemple la délicatesse de mes traits,

les bouleaux de neige frissonnent
à l’écume de nos baisers,
la bogue du firmament se penche
sur les vitraux de ton sourire,

sois à jamais le Soleil de ma vie,
effleure-moi de tes bras frêles,
montrons à l’Univers
la cité grandiose de ma Chair.

L’aube se lève maintenant,
vois, les ciels d’azur surgissent,
l’arche de clarté nous accueille,
les oiselles piaillent dans le châle des ramées.

Étendons-nous parmi l’ivresse des ancolies,
viens t’abriter dedans le delta de ma splendeur,
je te déclamerai des odes érotiques,
vantant l’absinthe de tes halos de félicité,

puis à genoux,
face à la cathédrale du Midi,
face à la sève des ormeaux,
brûle-moi et ressuscite-moi !

Sophie Rivière

 

Cortisone

Maître Poète
#2
Entre dans le parc de ma poésie

La nuit efface lentement les silhouettes des arbres,
et l’autel des racines,
les feuilles dansent sous la chevelure de la bruine,
les cils des vallées s’illuminent au gré des cierges de lune.

Entre dans le parc de ma poésie,
placarde sur les murs invisibles des bosquets,
sur le dais des mousses, sur les étoiles des clairières,
l’océan de notre Amour, et les fleurs de notre tendresse,

habite le printemps de mon visage,
envahis-moi sans cesse de ta douceur,
serre plus fort ma paume,
ma Sirène, ma Dame de majesté, ma Déesse.

Les sentiers s’ouvrent
à la scansion de nos escarpins,
écris l’évangile de mes seins dessus la gloire des saisons,
contemple la délicatesse de mes traits,

les bouleaux de neige frissonnent
à l’écume de nos baisers,
la bogue du firmament se penche
sur les vitraux de ton sourire,

sois à jamais le Soleil de ma vie,
effleure-moi de tes bras frêles,
montrons à l’Univers
la cité grandiose de ma Chair.

L’aube se lève maintenant,
vois, les ciels d’azur surgissent,
l’arche de clarté nous accueille,
les oiselles piaillent dans le châle des ramées.

Étendons-nous parmi l’ivresse des ancolies,
viens t’abriter dedans le delta de ma splendeur,
je te déclamerai des odes érotiques,
vantant l’absinthe de tes halos de félicité,

puis à genoux,
face à la cathédrale du Midi,
face à la sève des ormeaux,
brûle-moi et ressuscite-moi !

Sophie Rivière

Chère Sophie quel écrit empreint d'une douce sensualité. ..
Me permets tu de t"en emprunter le titre ?
Amitiés sincères
Bisous bisous
Gaby
 

rivière

Maître Poète
#3
Bonjour Gaby,
je te remercie beaucoup pour la joliesse de ton message.
La sensualité et la tendresse m'envahissent, c'est si beau et si doux.
Tu peux prendre mon titre sans problème.

Bonne journée.
Gros bisous.
Sophie