Entends-tu les mots d’impudeur de mon coeur
Ma Douceur,
je vais te quitter
car la nuit tombe,
entends-tu
les mots d’impudeur de mon coeur
qui ne bat que pour toi ?
Nous avons échangé
le miel de nos baisers,
la brûlure du jour n’a pas désarmé nos ardeurs,
je suis ta tendre maîtresse,
ton humble poétesse,
je déifie tant l’azur de ta volupté
quand tu te plies
sous la langueur de mes paumes,
que tu gémis à l’ardeur de ma clarté,
que tu goûtes
la fraîcheur de mes seins inapaisés
lors des frémissements de nos chairs,
les cheveux des arbres parfument nos unions,
et la langueur de ta voix.
Cachons nos amours,
car le monde déteste
les femmes qui s’aiment,
cependant, nul ne pourra jamais nous désunir.
Demain, à l’aurore, et comme les autres jours,
nous nous retrouverons parmi les bosquets,
dessus les coussins des mousses,
et
nous reprendrons
les frénésies de nos heures folles
jusqu’à
l’hymne de notre Jouissance
si belle et si féminine !
Sophie Rivière
Ma Douceur,
je vais te quitter
car la nuit tombe,
entends-tu
les mots d’impudeur de mon coeur
qui ne bat que pour toi ?
Nous avons échangé
le miel de nos baisers,
la brûlure du jour n’a pas désarmé nos ardeurs,
je suis ta tendre maîtresse,
ton humble poétesse,
je déifie tant l’azur de ta volupté
quand tu te plies
sous la langueur de mes paumes,
que tu gémis à l’ardeur de ma clarté,
que tu goûtes
la fraîcheur de mes seins inapaisés
lors des frémissements de nos chairs,
les cheveux des arbres parfument nos unions,
et la langueur de ta voix.
Cachons nos amours,
car le monde déteste
les femmes qui s’aiment,
cependant, nul ne pourra jamais nous désunir.
Demain, à l’aurore, et comme les autres jours,
nous nous retrouverons parmi les bosquets,
dessus les coussins des mousses,
et
nous reprendrons
les frénésies de nos heures folles
jusqu’à
l’hymne de notre Jouissance
si belle et si féminine !
Sophie Rivière