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Enfant du mystère

modepoete

Maître Poète
#1



Je gravissais les collines ralliant ce parvis
Quand soudain, je vis au grand tréfonds
De l’autre versant, un revêche lac profond
Embourbant occulte, les signets de la vie

Passerelle de la mort à la vie, je surgis
Hanté par les fantômes, qui me repoussent vers ce fond
D’un canal où coule à la nuit, la résurgence d’un fécond
D’un appel à la frontière d’être ou ne pas être, pour la vie

Abords luxuriants, générant une nouvelle présence
Enfant inquisiteur du où, profanation du mystère
Tu joues avec la terre, moule inquiet de l’humain d’hier
Qui restera de pierre, et toi de chair pour ta naissance

A tes premiers pas du savoir, tu cherches sur l’horizon
Ce soleil naissant, qui se couche congénital, sans te dire
Où il dort quand soudain, la lune dans la nuit se met à luire
Tu voudrais l’entremettre, de tes petits bisous bien ronds

Seul dans ta solitude, tu endosses le bel apparat
De Zorro, protecteurs des humbles, dans ta cachette
Justicier du rien, le monde où est-il? Tu le guettes
Le connaîtras-tu ? Si tu t’endors sur les nuages trop ras

Endormi sur un pommier, qui te protége alerte
Tu sens sur son dos, la croissance de ses fruits
Comment se fait-il ? Comment fait-il ? Sans pleur de pluie
Toi aussi tu es un mystère, Tu le serres à éviter sa perte

Pourquoi moi ? Enfant j’aimerai siffler en beau rossignol
Parcourir les vastes contrées où je ne puis aisé, aller
Voler, voler au plus haut dans les cieux pour rattraper
La lumière de mon soleil avant que la nuit ne miaule
*
Aller là bas, au pays des grands parents, tous oubliés
Dans ces cimetières froids où la ronde perpétuelle des ages
Ne pourra revenir me donner la main comme une présence sage
Je resterai sur ma colline, pour rêver de l’au delà des amitiés

Oh mon enfant ! Rêve-toi, ange pour tous les demains
Parcours le petit chemin où la vie chante de douces mélodies
Quand tu souris à la tranquillité et que tu parles en poésie
Ne t’arrêtes pas sur les turpitudes, longes celles-ci toujours serein.

Ô bel Enfant de demain
Seras-tu, viendras-tu
Courir sur cette terre
Tu n’es pas né, mais
Sois le salutaire avenir
De notre méphistophélique humanité