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iboujo

iboujo

Maître Poète
#1
#1
Une ancienne photo jaunie
Du temps où étais écolière
Quand tout respirait l'harmonie
En jupe plissée et marinière

Les leçons qu'il nous fallait boire
Fidèlement journellement
À l' encre bleue , à l'encre noire
Nous partagions fraternellement

Hélas,combien ont quitté ce monde
Je me sens en deuil de l'amitié
Et ma peine est très profonde
Ils ne sont plus que la moitié

Adieu,mes chers amis d' enfance
Je songe à vous très tendrement
Je vous entends dans mon silence
Je me souviens, fidèlement

Souvenez vous de la maîtresse
Elle a su enrichir nos jours
Avec morale ,avec sagesse
Respect et un filial amour

Je vis désormais mon crépuscule
Pour vous,ce soir ,j' écris encore
Et je médite dans ma bulle
Quand ma plume prend son essor.
 
V

Vega46

Maître Poète
#2
#2
Ta plume prend son essor et au stylo tu les ressors de la pénombre tes amis écoliers, instituteurs et professeurs ils font ressurgir des souvenirs d’école gravés dans ta mémoire pour toujours.

Une autre époque où la camaraderie prenait des airs de fraternité...

Évoquer leur ombre dans ce poème c’est t’incliner devant leur mémoire...

Ils sont légion, ceux qui nous attendent, pressés de revivre parmi nous...

Évoquer leur ombre, c’est exprimer ce que tu ressens pour les morts c’est une satisfaction...c’est, ce me semble, les embrasser une fois de plus et comptons parmi les chagrins les plus redoutables, de cette vie, celui de perdre ces meilleurs amis d’enfance, sans pouvoir vieillir ensemble, sans les retrouver sur ce tortueux parcours de l’existence que nous cheminons encore...

Bises amicales
Maurice Marcouly
 
Dernière édition:
Polymnie2

Polymnie2

Maître Poète
#3
#3
J'ai connu cela dès que nous
sommes revenus en France!
Tu as tout dis ma Jojo,
nous avons les mêmes souvenirs
ceux qui ont tracé notre devenir!
Les tables de multiplications
(figurant sur le protège cahier) ou sur sa couverture
récitées journellement!
les règles de l'orthographe et de grammaire
pareillement!

C'est fou ce que nous assimilions
tout naturellement et sans parents
derrière-nous, mais présents!

Bises ma jojo, et merci beaucoup
tu remues tout le sensible en moi! Poly
 
Margho

Margho

Maître Poète
#10
#10
iboujo a dit:
Une ancienne photo jaunie
Du temps où étais écolière
Quand tout respirait l'harmonie
En jupe plissée et marinière

Les leçons qu'il nous fallait boire
Fidèlement journellement
À l' encre bleue , à l'encre noire
Nous partagions fraternellement

Hélas,combien ont quitté ce monde
Je me sens en deuil de l'amitié
Et ma peine est très profonde
Ils ne sont plus que la moitié

Adieu,mes chers amis d' enfance
Je songe à vous très tendrement
Je vous entends dans mon silence
Je me souviens, fidèlement

Souvenez vous de la maîtresse
Elle a su enrichir nos jours
Avec morale ,avec sagesse
Respect et un filial amour

Je vis désormais mon crépuscule
Pour vous,ce soir ,j' écris encore
Et je médite dans ma bulle
Quand ma plume prend son essor.
Cliquez pour agrandir...
Nous sommes plusieurs à te tenir compagnie au crépuscule et il est bougrement joli et joliment coloré! Merci Iboujo pour cette lecture.
 
BiLaRa

BiLaRa

Grand poète
#12
#12
Les années défilent, les disparitions... les pensées, elles, subsistent, quelque soit la saison. Nous rêvons... de jour comme de nuit, nous rêvons. De lui, d'elle, d'André ou Gaston... d'Isabelle, d'Agathe ou Marion... Le temps est assassin et emporte notre jeunesse, notre insouciance, et ceux et celles qui pesaient dans notre cœur en boxon.
Mes amitiés :)
 
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