J’annonce à la volée : « je suis en quarantaine »
Ne soyez pas tristes. Cela vaut-il la peine ?
La santé est bonne, d'ailleurs point je ne tousse
La plume est acérée sans que l'esprit s’émousse
Quelle est la nature de ce mal qui m’accable ?
Attendez un instant ! Voici notre coupable
Il glisse, se tapit, se faufile dans l’ombre
Avec difficulté, on saisit l'odieux nombre
Perçant les ténèbres se révèle Quarante !
Le voir si près surprend et guère ne m’enchante
Quand le fourbe est proche, il transmet le coup de vieux
Il m'a contaminé ! Serais-je contagieux ?
Dans un livre écorné, j'ai trouvé le remède
Pour terrasser le vil dont la présence obsède :
« La poésie soigne, chasse la maladie
Tranquillise l’âme puis mène au paradis »
Doutez-vous des rimes au pouvoir de guérison ?
Sachez que j’en use et ce plus que de raison
Preuve en est que j'offre à votre regard complice
Cet humble poème tout empli de malice
Ne soyez pas tristes. Cela vaut-il la peine ?
La santé est bonne, d'ailleurs point je ne tousse
La plume est acérée sans que l'esprit s’émousse
Quelle est la nature de ce mal qui m’accable ?
Attendez un instant ! Voici notre coupable
Il glisse, se tapit, se faufile dans l’ombre
Avec difficulté, on saisit l'odieux nombre
Perçant les ténèbres se révèle Quarante !
Le voir si près surprend et guère ne m’enchante
Quand le fourbe est proche, il transmet le coup de vieux
Il m'a contaminé ! Serais-je contagieux ?
Dans un livre écorné, j'ai trouvé le remède
Pour terrasser le vil dont la présence obsède :
« La poésie soigne, chasse la maladie
Tranquillise l’âme puis mène au paradis »
Doutez-vous des rimes au pouvoir de guérison ?
Sachez que j’en use et ce plus que de raison
Preuve en est que j'offre à votre regard complice
Cet humble poème tout empli de malice
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