En chemin je n'irai pas...
C'est la nuit, il pleut, mon cœur se grise,
Reviendra-t'il le temps des cerises ?
Sur les noirs vergers de ma commune,
De l'enfance ma vie se consume,
Verrons nous encore les printemps ?
Où chante le joli mois de mai,
Où l'espoir en rêve sublimait,
Des valses folles à contre temps,
La morne plaine s’immobilise,
En de vieux chemins, au chante grive,
Et mon âme, vaisseau à la dérive,
D'un paysage en gris s'éternise,
Et dans la campagne endormie,
Sur des rocailles, odeur de thym,
Où le feuillage encore frémit,
Ni déposerai mon bulletin,
Las mes yeux sont tristes contemplent,
Un dimanche sortir du temple,
La foule électorale incrédule,
D'une voix remonter la pendule,
Encore, Ils y croient encore, encore,
Moi de tout mon corps en désaccord,
Je ne peux blâmer ou donner tord,
Je me fond, fond, dans le bas décor,
C'est la nuit, il pleut, mon cœur se grise,
Reviendra-t'il le temps des cerises ?
C'est la nuit, il pleut, mon cœur se grise,
Reviendra-t'il le temps des cerises ?
Sur les noirs vergers de ma commune,
De l'enfance ma vie se consume,
Verrons nous encore les printemps ?
Où chante le joli mois de mai,
Où l'espoir en rêve sublimait,
Des valses folles à contre temps,
La morne plaine s’immobilise,
En de vieux chemins, au chante grive,
Et mon âme, vaisseau à la dérive,
D'un paysage en gris s'éternise,
Et dans la campagne endormie,
Sur des rocailles, odeur de thym,
Où le feuillage encore frémit,
Ni déposerai mon bulletin,
Las mes yeux sont tristes contemplent,
Un dimanche sortir du temple,
La foule électorale incrédule,
D'une voix remonter la pendule,
Encore, Ils y croient encore, encore,
Moi de tout mon corps en désaccord,
Je ne peux blâmer ou donner tord,
Je me fond, fond, dans le bas décor,
C'est la nuit, il pleut, mon cœur se grise,
Reviendra-t'il le temps des cerises ?
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