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Eléonore

Eléâzar

Maître Poète
#1
Est-elle au nord, Eléonore ?
Du sud, elle est allée à l’ouest
En Armor pour visiter Laure
Une amie qui fit l’Everest.

Eléonore, c’est d’abord
Un nom sentant un peu le rance
Presqu’aussi fort qu’Aliénor,
Une reine antique de France.

Je t’ai connue, Eléonore,
A Montélimar, par hasard
Quand tu t’es levée à l’aurore
Pour écouter Bach et Mozart.

A Caen, ce voilier dans le port
Nous suscite une folle envie ;
On monte à bord et tel un porc
Je sais où se donne la vie.

Je vais, je viens, j’entre et je sors
En fredonnant un air de Serge,
Cet artiste attentif au sort
D’une vierge en souci de cierge.

Eléonore, je t’adore
Mais cesse de gesticuler :
Comment veux-tu que je t’explore
Sans éviter de basculer ?

Alors, c’est trop fort ! Je t’honore
Et tu ris de toutes tes dents ;
Personne au monde ne l’ignore :
J’ai d’excellents antécédents.

Suspends donc cet éclat sonore,
Ce tremblement bête et méchant
Dont le ridicule minore
Ta voix née avec le beau chant.

Quant à l’amour, Eléonore,
Chaque Saint t’accorde un blanc-seing
Ainsi qu’à ta sœur Léone, or (e),
Elle n’a pas d’aussi blancs seins.