Effleure-moi de ta délicatesse
Dès ton apparition à l’aube, ou à la brune,
les branches des chênes te révèrent, et tanguent
aux chants des colombes, les roses éclosent, le Soleil s’agenouille,
des salves d’étoiles gravent les ciels d’azur.
Dès ton apparition à l’aube, ou à la brune,
les branches des chênes te révèrent, et tanguent
aux chants des colombes, les roses éclosent, le Soleil s’agenouille,
des salves d’étoiles gravent les ciels d’azur.
Ô ma Muse, ma Divine, ma Bien-Aimée,
Toi qui te désaltères au gré de la barque de mes mots,
Toi qui as fait de mon existence
une poésie de Douceur,
Toi qui te désaltères au gré de la barque de mes mots,
Toi qui as fait de mon existence
une poésie de Douceur,
effleure-moi encore de ta délicatesse,
dessine chaque jour, crayon levé,
dessus le gonfanon de ma Chair,
la flamme de notre Passion.
dessine chaque jour, crayon levé,
dessus le gonfanon de ma Chair,
la flamme de notre Passion.
Nos ombres dansent au printemps des bocages
quand nous errons, paumes entrelacées,
sur les berges de l’Anille,
avec pour seul message, la profondeur de mon Désir,
quand nous errons, paumes entrelacées,
sur les berges de l’Anille,
avec pour seul message, la profondeur de mon Désir,
je nais des stances de ta Grâce,
et de tes prières de ferveur,
car je ne suis rien sans la marée de ta sensualité,
sans l’ombre de ta liesse.
et de tes prières de ferveur,
car je ne suis rien sans la marée de ta sensualité,
sans l’ombre de ta liesse.
Les bois et les mousses savent la virginité de mes émois,
règne sur la terre assoiffée de la vraie vie,
celle chantée par Sappho, et Renée Vivien,
le tulle immaculé des mousses connaît
règne sur la terre assoiffée de la vraie vie,
celle chantée par Sappho, et Renée Vivien,
le tulle immaculé des mousses connaît
la légèreté de mes pas, et les rimes de ma sensualité,
sur la traîne des chemins.
Laisse-moi te confesser, prosternée
dans une clairière, l’océan de ta clarté,
sur la traîne des chemins.
Laisse-moi te confesser, prosternée
dans une clairière, l’océan de ta clarté,
puis, face aux voûtes des genêts,
enlumine l’archipel de ma Lumière,
confesse-moi, et sculpte à tout instant, à mains nues,
l’apogée de ma Jouissance !
enlumine l’archipel de ma Lumière,
confesse-moi, et sculpte à tout instant, à mains nues,
l’apogée de ma Jouissance !
Sophie Rivière