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Effets secondaires 2

#1
Effets secondaires

Suite de la prose déjà posée "Pourquoi je vis" à partir de la phrase en italique
que j'ai préféré extraire pour ne pas indisposer le sujet.


J’avais le masque pour ne pas répondre, mais j’entendais :

Oh !combien mauvaises paroles
Moqueries incessantes en tour de rôle
Mais j’aile souvenir d’avoir malgré tout lâché :
« Il est pénible de vous entendre avec le froid de l’indifférence que vous affichez
Devant la fin d’une vie douloureuse qui ne cesse de chanter la vie »

Une leçon de « Belles Choses » couronne cette vie,
Et c’est là que j’ai effacé mes larmes fondues !
Et j’ai dit encore ! "Vous êtes âmes qui s’accrochent mais avec reproches" !

Ce matin, je me réveille sur le canapé
Un bruit infernal parcourait la salle-à-manger
Couvert d’un dialogue sans fin,
Qui m’a fait me lever, ôtant le masque :

« Nous sommes là, tuer le temps, à chaque instant, tout le temps !
On tue ce temps, tout le temps, à chaque instant
Ceci sans fin, sous musique !

Tout ce temps-là, j’ai fait le café, je l’ai bu,
Et j’ai enfin dit : je retiens ces paroles, elles seront transcrites !

Voyez ce cercle vicieux, sans aucune sortie
Il règne un cataplasme infernal à supporter
En ces jours de soleil sertis
Une hombre effet-mère plane sous les cieux
Prenant tout le large se libère en "supporterre" !
Chose étrange en notre ère tendancieux
Gémit l’ombre de Râ Dieu !

A l'instant même que j'écris
Je vous entends Monsieur le Maire
Alors que vous êtes chef d’orchestre
Comment pouvez-vous balancer
Madame Dominique Danen-Gatto
Qui vous a servi en papel secanto
Cet âme qui mérite soit disant d’être sauvée ?

Et moi, celle qui en sait trop
Pauvre chrétienne qui ne sait pardonner
Vous me l'avez crié un jour
Alors que je ne suis que catholique !

Vous me jugez, il en est trop !
Vous aviez trois mois pour la remettre à la Gendarmerie !
Vous avez répondu aux membres de la Mairie
"Non! JE m’en charge moi-même dans ces délais" !

Vous étiez fier d’annoncer dans le bulletin
Trimestriel :« j’ai réussi à remettre la sérénité » !

Alors, hors de vos sources de voix orale ou mentale aériennes,
Le silence, c’est moi qui l’offrais
Ne sachant rien, dedans, dehors, le calme s’entendait !
Chez-moi j’étais sans discontinuer
Devant, derrière la maison je m’occupais !

Vous espériez soit disant, mais vous avez dit :
« Madame Villeneuve refuse de m’aider »
Et c’est moi qui paie les pots cassés !
La Donzelle prend toutes les ailes
Du moulin de la jalousie
Quartier de St Lys
Richelieu de l’heure !

Quelle confiture en votre bouche
Devenant belle embouchure
En bras de mer jusqu’à la Manche
Sa fermeture !

Motus règne
Sur siège caoutchouc
L’art plastique prend toutes les formes!
Plasticus c’est à en perdre le latin !
Kant est-il l’inventeur
De tant de souplesses
Visant le monde des postérieurs ???


Polymnie2, ce 8 septembre 2020