Éclos les paupières de ta délicatesse
Les oiselles se blottissent entre tes paumes
chaque matin, dès que tu apparais,
ô ma Sirène, mon amante,
dessus la peau nue du Soleil,
Les oiselles se blottissent entre tes paumes
chaque matin, dès que tu apparais,
ô ma Sirène, mon amante,
dessus la peau nue du Soleil,
face à l’harmonie des bocages,
face à la splendeur de ta féminité,
elles savent ta douceur, ta tendresse,
et t’égrènent à tout instant des hosties de Grâce.
face à la splendeur de ta féminité,
elles savent ta douceur, ta tendresse,
et t’égrènent à tout instant des hosties de Grâce.
Laisse-moi me prosterner
devant le puits de ta présence,
laisse-moi te chanter des odes saphiques
sur la marée du monde,
devant le puits de ta présence,
laisse-moi te chanter des odes saphiques
sur la marée du monde,
entre à nouveau en la baie de mes yeux,
forge sur le bleu du ciel
le printemps de ma Jouissance,
et l’écume de ta présence.
forge sur le bleu du ciel
le printemps de ma Jouissance,
et l’écume de ta présence.
Je ne fais plus vœu de silence
depuis que tu me guides à bras nus
sur l’océan de notre Amour,
et que tu tapisses sur les étoiles
depuis que tu me guides à bras nus
sur l’océan de notre Amour,
et que tu tapisses sur les étoiles
les spasmes de mes ruts.
Ton sourire vogue sur l’ivresse des chemins pavés d’ancolies,
les lèvres humides des roses s’ouvrent
à la caresse d’une brise.
Ton sourire vogue sur l’ivresse des chemins pavés d’ancolies,
les lèvres humides des roses s’ouvrent
à la caresse d’une brise.
Je t’attends maintenant, en robe d’aube,
ma Fée, mon Espérance,
alors que s’écoule le ruban des heures,
entends-tu l’élégie de mes escarpins
ma Fée, mon Espérance,
alors que s’écoule le ruban des heures,
entends-tu l’élégie de mes escarpins
sur les rondeaux de joie ?
Mon sang bat face au diadème de ta clarté,
une brise légère éparpille l’ébène de ma chevelure,
mes bas de soie brasillent, les feuilles bruissent.
Mon sang bat face au diadème de ta clarté,
une brise légère éparpille l’ébène de ma chevelure,
mes bas de soie brasillent, les feuilles bruissent.
A ton arrivée, face au clapotis des ruisseaux,
éclos en la coupe de tes mains
les paupières de ma délicatesse,
et adore-moi !
éclos en la coupe de tes mains
les paupières de ma délicatesse,
et adore-moi !
Sophie Rivière
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