Fourbu comme un très vieux cheval de trait
Je scrute le ciel au loin sur la plaine
Qui se couvre d'une nuée vilaine.
La vie n'aura bientôt guère d'attrait.
Seul, dans ma tanière de sanglier
Je me souviens de ces heures heureuses
Où vous étiez mes tendres amoureuses.
Et maintenant vous m'avez oublié.
Notre piètre existence est ainsi faite,
Conduit à l'inexorable défaite.
Nul ne peut en donner le démenti.
Voir notre déchéance au ralenti
Avec un peu de vin qui nous enivre,
Ne pas mourir, faire semblant de vivre.
Je scrute le ciel au loin sur la plaine
Qui se couvre d'une nuée vilaine.
La vie n'aura bientôt guère d'attrait.
Seul, dans ma tanière de sanglier
Je me souviens de ces heures heureuses
Où vous étiez mes tendres amoureuses.
Et maintenant vous m'avez oublié.
Notre piètre existence est ainsi faite,
Conduit à l'inexorable défaite.
Nul ne peut en donner le démenti.
Voir notre déchéance au ralenti
Avec un peu de vin qui nous enivre,
Ne pas mourir, faire semblant de vivre.