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Du Diable à la Sainte table!!

lilasys

Maître Poète
#1
Du Diable à la Sainte table !!

Au chant de leurs plaintes silencieuses
Leurs lentes agonies poudrent de rouge
Les mains de ces hardis employant la gouge
Sur ces quais froids, de tombes hideuses

Ces rétiaires jouisseurs, branleurs universels
Sous tous les climats la mort, ils admirent
Se pâment du sang de leurs folies, leurs délires
Leurs cœurs étant fait des lames de scalpel

Je crains qu'ils soient dignes d'un sacré trophée
Celui de leurs couronnes macabres dans leurs vases funestes
Portant en médaillon leurs reliques, aux amères nausées
Leurs apparences humaines étant souillées de leurs gestes

Si la pluie vient laver ce coulis vermeil dans les rigoles
Elle nous enveloppe d'un linceul digne des tyrans
Entre l'homme et l'animal qui porte à jamais la camisole
L'infinie horreur vêtue d'asphalte de notre mutisme aveuglant ...

LILASYS/



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#2
Le blizzard crache comme un venin glacé,
Dans les branches mises à nues par les salves,
Des canons vomissant le cantique violacé,
De leurs gueules ferrées en formes de valves ;

Des moignons érigés perlent le sang pourpré,
Des morts déchiquetés qui gisent sur la terre,
Totalement demenbrés, le suc sur le pré,
Fuit des carcasses enroulées comme vipère ;

C'était un matin de novembre trop banal,
À écrire, car les heures, de la grande guerre,
Ne peuvent pas s'arrêter pour un vil fanal,
Qui n'est que le drapeau français, en feu, qui erre ;

Ses dirigeants n'en n'ont que faire de ces contrées,
Où pourrissent toutes ces chairs dont les corbeaux,
Sont gourmands comme les grandes dames huppées,
Sont friandes de l'or du meneur des échafauds...
 
Dernière édition:

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
Du rab à ma sainte fable.

Au champs sur ma plaine langoureuse,
Ma lente hégémonie saupoudre le bouge,
Dès demain, hilare en côtoyant le rouge,
Comme la laque est en froid se comble, piteuse.

Des vestiaires en jouisseurs, s’ébranle leur cervelle,
Comme tous les malfrats, d’effort ,ils s’attirent,
Se blâment au rang de leurs coolies, de leurs plaisirs,
Leurs pleurs étant fait des larmes des donzelles.

Je plaints leur foie, signe d'un complet profit,
Celui qui de leurs coups s’assomme, se cabre de leurs vastes restes,
Sortant en merdaillon leurs répliques en d’amers défis,
La transparence de leur domaine est mouillée comme la peste.

Si la grêle vient entraver ce conflit au ciel, j’en rigole,
Elle se développe comme un seul signe se retirant,
Entre ce somme subliminale qui apporte toujours la came en sol,
Définis honneur revêtue d'aphtes d’un fétichisme bougonnant...