Du coqu’licot fané la pâleur des pétales
(Une promenade dans les hauteurs de B***)
La pâleur des pétales du coqu’licot fané
Vient souvent raviver la rougeur de mes joues
De tous ces jours d’été, il y a des années,
Lorsque tout jeun’s amants, nous jouions comme des fous.
Dans les prés délaissés d’herbe sèche et piquante,
Dans cet air qui tremblait de chaleur et d’insectes,
Dans nos rir’s enlacés de caress’s incessantes,
Nous échangions les mots de nos deux vies secrètes.
À la lisièr’ des arbres au feuillage vert sombre,
Dans l’éclat de nos voix qui faisait comme une ronde,
Nous avions les allur’s d’un théâtre ondoyant,
Tes yeux sans fard brillaient du rose de tes lèvres,
Et me considéraient et me scrutaient sans trêve,
Et nous reconnaissions des âm’s le tutoiement.
Aubépin des Ardrets (sous pseudo Tipotlatch)
(Une promenade dans les hauteurs de B***)
La pâleur des pétales du coqu’licot fané
Vient souvent raviver la rougeur de mes joues
De tous ces jours d’été, il y a des années,
Lorsque tout jeun’s amants, nous jouions comme des fous.
Dans les prés délaissés d’herbe sèche et piquante,
Dans cet air qui tremblait de chaleur et d’insectes,
Dans nos rir’s enlacés de caress’s incessantes,
Nous échangions les mots de nos deux vies secrètes.
À la lisièr’ des arbres au feuillage vert sombre,
Dans l’éclat de nos voix qui faisait comme une ronde,
Nous avions les allur’s d’un théâtre ondoyant,
Tes yeux sans fard brillaient du rose de tes lèvres,
Et me considéraient et me scrutaient sans trêve,
Et nous reconnaissions des âm’s le tutoiement.
Aubépin des Ardrets (sous pseudo Tipotlatch)