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#1
Du coqulicot fané la pâleur des pétales
(Une promenade dans les hauteurs de B***)

La pâleur des pétales du coqulicot fané
Vient souvent raviver la rougeur de mes joues
De tous ces jours d’été, il y a des années,
Lorsque tout jeuns amants, nous jouions comme des fous.


Dans les prés délaissés d’herbe sèche et piquante,
Dans cet air qui tremblait de chaleur et d’insectes,
Dans nos rirs enlacés de caresss incessantes,
Nous échangions les mots de nos deux vies secrètes.


À la lisièr des arbres au feuillage vert sombre,
Dans l’éclat de nos voix qui faisait comme une ronde,
Nous avions les allurs d’un théâtre ondoyant,


Tes yeux sans fard brillaient du rose de tes lèvres,
Et me considéraient et me scrutaient sans trêve,
Et nous reconnaissions des âms le tutoiement.


Aubépin des Ardrets (sous pseudo Tipotlatch)
 

Vega46

Maître Poète
#2
Tout est naturel et beau comme ce poème que j’ai adoré lire...
Félicitations
Amicalement
Maurice Marcouly
 
Dernière édition:
#4
Du coqulicot fané la pâleur des pétales
(Une promenade dans les hauteurs de B***)

La pâleur des pétales du coqulicot fané
Vient souvent raviver la rougeur de mes joues
De tous ces jours d’été, il y a des années,
Lorsque tout jeuns amants, nous jouions comme des fous.


Dans les prés délaissés d’herbe sèche et piquante,
Dans cet air qui tremblait de chaleur et d’insectes,
Dans nos rirs enlacés de caresss incessantes,
Nous échangions les mots de nos deux vies secrètes.


À la lisièr des arbres au feuillage vert sombre,
Dans l’éclat de nos voix qui faisait comme une ronde,
Nous avions les allurs d’un théâtre ondoyant,


Tes yeux sans fard brillaient du rose de tes lèvres,
Et me considéraient et me scrutaient sans trêve,
Et nous reconnaissions des âms le tutoiement.


Aubépin des Ardrets (sous pseudo Tipotlatch)

Magnifique ! Poème !

Amicalement Petit Ange
 
#10
Quand les coquelicots
font partie du voyage,
que le ciel et son horizon
sont au rendez-vous,
une liberté toute naturelle
vient honorer le précieux de soi-même!
Les souvenirs prennent des ailes,
aussi frais que les parfums des près!

Nous devenions créateurs sur scène
le théâtre, regardant ce temps,
émus comme la première fois,
avec la sagesse du présent!

Il y a une profondeur
dans cet écrin,
qui traverse et berce le regard ,
l'émotion que tu dégages.

Merci Aubépin,
Amitiés, Polymnie2
 
#11
Quand les coquelicots
font partie du voyage,
que le ciel et son horizon
sont au rendez-vous,
une liberté toute naturelle
vient honorer le précieux de soi-même!
Les souvenirs prennent des ailes,
aussi frais que les parfums des près!

Nous devenions créateurs sur scène
le théâtre, regardant ce temps,
émus comme la première fois,
avec la sagesse du présent!

Il y a une profondeur
dans cet écrin,
qui traverse et berce le regard ,
l'émotion que tu dégages.

Merci Aubépin,
Amitiés, Polymnie2
Merci Polymnie2, pour cette longue réflexion. Le "précieux de soi-même" : n'est-ce pas ce que l'on livre et découvre à l'autre, comme des enfants qui dévoileraient ces immenses secrets en cailloux, bouts de gomme, mots froissés, noisettes ramassées ou bagues en plastique qu'ils ont aux fond de leurs poches ?
 
#12
Merci Polymnie2, pour cette longue réflexion. Le "précieux de soi-même" : n'est-ce pas ce que l'on livre et découvre à l'autre, comme des enfants qui dévoileraient ces immenses secrets en cailloux, bouts de gomme, mots froissés, noisettes ramassées ou bagues en plastique qu'ils ont aux fond de leurs poches ?
C'est ce que j'ai ressenti, l'infime chose reçue, donnée embrassée,
caressée du regard, (tel un enfant avec ses trésors cachés) ressuscite en sa profondeur le souvenir avec
toute sa vérité du moment précis visionnée!
Il est doux de te lire exprimer ces moments avec les sentiments les honorant,
La Beauté ne peut que s'extraire de la vie, la faire revivre!

Bien à toi amicalement, Polymnie2
 
#13
C'est ce que j'ai ressenti, l'infime chose reçue, donnée embrassée,
caressée du regard, (tel un enfant avec ses trésors cachés) ressuscite en sa profondeur le souvenir avec
toute sa vérité du moment précis visionnée!
Il est doux de te lire exprimer ces moments avec les sentiments les honorant,
La Beauté ne peut que s'extraire de la vie, la faire revivre!

Bien à toi amicalement, Polymnie2
Merci, Polymnie2, pour ces précisions ;-)
 

glycine

Maître Poète
#14
Un jour, sur un de mes poèmes, tu avais laissé tes vers
Aujourd'hui, je fais pareil avec un vieux poème

Fragile fleur
Comment rester indifférent
Face à cette fleur fragile
Qui danse et balance au vent,

Éprise de liberté, belle indocile !
Comment ne pas s'émouvoir
Quand les ailes d'un papillon bougent

Sur son cœur de velours noir
Habillé d'une robe de soie rouge.
Parfum sauvage, elle s'épanouit
Dans la nature, au soleil d'été.
En milliers de baisers fleuris,
Elle embrasse les champs de blé.
Ses pétales offrent élégamment
À nos yeux tout émerveillés,
Sa corolle écarlate frémissant
De légèreté et de beauté.
Cette fleur délicate me rappelle
Le joli temps où l'on s'aimait.
Tu me trouvais comme elle,
Rougissante de sensibilité.
Aujourd'hui, quand je vois
Un coquelicot, sans détour,
Je ressens au fond de moi
La fragilité de l'Amour...


Même si le coquelicot est fané et que ses pétales sont pâles
L'émotion demeure
 
Dernière édition:
#15
Un jour, sur un de mes poèmes, tu avais laissé tes vers
Aujourd'hui, je fais pareil avec un vieux poème

Fragile fleur
Comment rester indifférent
Face à cette fleur fragile
Qui danse et balance au vent,

Éprise de liberté, belle indocile !
Comment ne pas s'émouvoir
Quand les ailes d'un papillon bougent

Sur son cœur de velours noir
Habillé d'une robe de soie rouge.
Parfum sauvage, elle s'épanouit
Dans la nature, au soleil d'été.
En milliers de baisers fleuris,
Elle embrasse les champs de blé.
Ses pétales offrent élégamment
À nos yeux tout émerveillés,
Sa corolle écarlate frémissant
De légèreté et de beauté.
Cette fleur délicate me rappelle
Le joli temps où l'on s'aimait.
Tu me trouvais comme elle,
Rougissante de sensibilité.
Aujourd'hui, quand je vois
Un coquelicot, sans détour,
Je ressens au fond de moi
La fragilité de l'Amour...


Même si le coquelicot est fané et que ses pétales sont pâles
L'émotion demeure
Merci, glycine, pour cette lecture et ce partage de correspondances ;-) Oui l'émotion demeure, toujours...