Divulgue-moi la corolle de ta Tendresse
Les pépiements des oiselles psalmodient dès les stances du matin,
par delà les bocages, et les cités de fer,
par delà l’océan des hyacinthes,
le printemps de ta délicatesse.
par delà les bocages, et les cités de fer,
par delà l’océan des hyacinthes,
le printemps de ta délicatesse.
Les roses s’écartent au vent de mes paumes,
ô ma Fée d’harmonie, ma Muse, mon Épousée,
divulgue-moi
la corolle de ta Tendresse, tandis que
ô ma Fée d’harmonie, ma Muse, mon Épousée,
divulgue-moi
la corolle de ta Tendresse, tandis que
s’inclinent les diocèses des frondaisons
au gré de la scansion de mes bottines.
En toute saison, à l’aube, ou au crépuscule,
des rondeaux de pluie tombent parfois
au gré de la scansion de mes bottines.
En toute saison, à l’aube, ou au crépuscule,
des rondeaux de pluie tombent parfois
sur ma micro-robe de tulle,
mais peu de me chaut, car seul m’importe
l’offrande de ta Beauté,
et l’hostie de ta Féminité.
mais peu de me chaut, car seul m’importe
l’offrande de ta Beauté,
et l’hostie de ta Féminité.
Laisse-mes lèvres naviguer
sur les roseaux de ta chevelure d’ébène,
laisse-moi te chanter l’aube infinie de ta Grâce,
rappelle-toi, les lucioles cette nuit ont éclairé
sur les roseaux de ta chevelure d’ébène,
laisse-moi te chanter l’aube infinie de ta Grâce,
rappelle-toi, les lucioles cette nuit ont éclairé
la symphonie de nos émois,
et la source de nos nudités.
Hume encore en la chambre close de notre clairière,
près du Loir,
et la source de nos nudités.
Hume encore en la chambre close de notre clairière,
près du Loir,
parmi les cathédrales des blés et de chanvre,
le parfum du Soleil,
et
la poésie saphique de mes seins de gloire.
le parfum du Soleil,
et
la poésie saphique de mes seins de gloire.
En ta compagnie, mon existence est d’azur, et de félicité,
nimbe-moi de tes regards de bonté,
moi qui ne suis que le pétale de ta lueur,
le duché des mousses goûte la chaleur de nos chairs,
nimbe-moi de tes regards de bonté,
moi qui ne suis que le pétale de ta lueur,
le duché des mousses goûte la chaleur de nos chairs,
brode-moi maintenant des étamines d’ombres et d’étoiles,
je le Veux, et inonde-moi
à tout instant
du brasier de ta Lumière !
je le Veux, et inonde-moi
à tout instant
du brasier de ta Lumière !
Sophie Rivière