Divina Ode à «Poésie Française" (acrostiche en terza rima)
Paul Verlaine dans son Art Poétique abhorra la rime
Orfèvre vain forgeant ce bijou d’un humble sou
Et pourtant combien portée sur la plus haute cime
Sainte-Beuve la hissait,la chérissait d’un amour fou
Idole semant sur un air fol le grain des chansons
Et volant sur l’aile des Muses vers Cythère et Pytho
Fille du divin Hexamètre aux ondulants sons
Ronsard voulant lire l’Iliade du soir à l’aurore
Assoiffé de l’aimer la fit couler en son sang
Naguère la Lyre de Pindare la modula en doux accords
Çunacépa de De Lisle lui en donna une saveur Védique
Açoka de l’Art se mouvant et pleuvant en fine gerbe d’or
Inspiratrice de la harpe d’Horace à la grandiose Musique
Sur ton zèle et tes ailes Hugo tissa ses précoces Odes
Et laissa Toute la Lyre courir au fil de ton char antique
Combien d’Aèdes puisèrent leurs airs de ton essaim en maraude
Luthoriental
Paul Verlaine dans son Art Poétique abhorra la rime
Orfèvre vain forgeant ce bijou d’un humble sou
Et pourtant combien portée sur la plus haute cime
Sainte-Beuve la hissait,la chérissait d’un amour fou
Idole semant sur un air fol le grain des chansons
Et volant sur l’aile des Muses vers Cythère et Pytho
Fille du divin Hexamètre aux ondulants sons
Ronsard voulant lire l’Iliade du soir à l’aurore
Assoiffé de l’aimer la fit couler en son sang
Naguère la Lyre de Pindare la modula en doux accords
Çunacépa de De Lisle lui en donna une saveur Védique
Açoka de l’Art se mouvant et pleuvant en fine gerbe d’or
Inspiratrice de la harpe d’Horace à la grandiose Musique
Sur ton zèle et tes ailes Hugo tissa ses précoces Odes
Et laissa Toute la Lyre courir au fil de ton char antique
Combien d’Aèdes puisèrent leurs airs de ton essaim en maraude
Luthoriental