Je suis dans ma prison de verre
Me consumant de l’intérieur
En attendant le fossoyeur
Qui me déliera de mes chairs.
Cloitré dans ce muet supplice
Mon esprit délirant divague
En pensées tranchant comme dague
J’en suis à aimer mes sévices.
Quand je hurle chacun des soirs
C’est pas à l’impassible lune
Mais bien à ma mal infortune
Qui me pousse à tout le temps boire.
Dans mes mains j’ai ce triste vice
Qui brule mon âme et mon cœur,
Je n’en sortirais pas vainqueur
Me poussant vers un précipice.
J’ai ce poison dans tout mon sang
Il en exalte tu m’épris
Dont je dois en payer le prix
Dans cet enfer ou je descends.
W.L.
17/08/2016