Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Diana - Heinrich Heine (traduction libre)

#1
Diana

1

Beauté de ces mensurations
- Colossale féminité -
Maintenant, sans contestation,
Abandonnées à tous mes souhaits.


Dans ma passion débridée,
Si je m’étais approché delle,
J’aurais su ce qu’est le regret :
Assommé à coups de martel !


Quel cou, quelles gorge et mamelles !
(Ne peuvent plus haut voir mes yeux).
Avant de me confier à elle,
Je mets mon âme aux mains de Dieu.


2

Les bords du golfe de Biscaye
L’ont vu faire ses premiers pas ;
Dans son berceau déjà, détail,
Elle étouffa deux jeunes chats.


Elle a réalisé pieds nus
La traversée des Pyrénées ;
Et puis, géante devenue,
Dedans Perpignan s’est montrée.


Elle est la plus grande des dames
Qu’on voit au faubourg Saint-Denis ;
Et coûte au petit sir William
Déjà bien treize mille louis.


3

Parfois quand avec vous je suis,
Ma bien-aimée, noble Doña,
Mon souvenir et mon esprit
Voient une place à Bologna.


Il y a là une fontaine,
C’est la Fonte del Gigante,
Le grand Neptune y est en scène
Que le maître Jean a sculpté.


Heinrich Heine
(Traduction par Aubépin des Ardrets)
__________
Texte original :


Diana

1

Diese schönen Gliedermassen
Kolossaler Weiblichkeit
Sind jetzt, ohne Widerstreit,
Meinen Wünschen überlassen.


Wär ich, leidenschaftentzügelt,
Eigenkräftig ihr genaht,
Ich bereute solche Tat!
Ja, sie hätte mich geprügelt.


Welcher Busen, Hals und Kehle!
(Höher seh ich nicht genau.)
Eh' ich ihr mich anvertrau,
Gott empfehl ich meine Seele.


2

Am Golfe von Biskaya
Hat sie den Tag erblickt;
Sie hat schon in der Wiege
Zwei junge Katzen erdrückt.


Sie lief mit bloßen Füßen
Wohl über die Pyrenä'n;
Drauf ließ sie als junge Riesin
In Perpignan sich sehn.


Jetzt ist sie die größte Dame
Im Faubourg Saint-Denis;
Sie kostet dem kleinen Sir William
Schon dreizehntausend Louis.


3

Manchmal, wenn ich bei Euch bin,
Großgeliebte, edle Doña,
Wie erinnernd schweift mein Sinn
Nach dem Marktplatz zu Bologna.


Dorten ist ein großer Brunn,
Fonte del Gigante heißt er,
Obendrauf steht ein Neptun
Von Johann, dem alten Meister.
 
Dernière édition:
#2
non écoute j'ai pas le temps là henri haine attendra
moi je vais à la sieste
c'est toi qui écris en allemand et lui qui traduit ?
il a un gut franzozichen
une grosse damen du golf de biscaye mais je croyais que tu les aimais fines
tu l'as dit avant
elle a mangé trop de bolognaise moi aussi
qu'est-ce qu'elle a au genou la nuit ?ah j'ai compris je t'ai dit non pas la levrette et voilà
diana à st denis et perpignan !!! oh lala la reine va mourir de rire
bisou les enfants kinder chocolate
tu recommences c'est nul j'ai rien compris et t'as du pot que mon enregistreur y soye en panne sinon
tu perds rien pour attendre j'hadôoooore le allemant et le françois
 
#3
non écoute j'ai pas le temps là henri haine attendra
moi je vais à la sieste
c'est toi qui écris en allemand et lui qui traduit ?
il a un gut franzozichen
une grosse damen du golf de biscaye mais je croyais que tu les aimais fines
tu l'as dit avant
elle a mangé trop de bolognaise moi aussi
qu'est-ce qu'elle a au genou la nuit ?ah j'ai compris je t'ai dit non pas la levrette et voilà
diana à st denis et perpignan !!! oh lala la reine va mourir de rire
bisou les enfants kinder chocolate
tu recommences c'est nul j'ai rien compris et t'as du pot que mon enregistreur y soye en panne sinon
tu perds rien pour attendre j'hadôoooore le allemant et le françois
Votre texte est très drôle, je trouve ;-)
Pour l'allemand et l'amusement que sa prononciation provoque chez les Français, Heinrich Heine, qui avait également un sens aigu de l'autodérision et qui tant vécut en France qu'il finit même par y être inhumé, rapporte l'une de ses aventures dans les termes suivants :

« Aussitôt après mon arrivée à Paris, on a traduit mon nom allemand Heinrich en celui d'Henri. Je m'en suis accommodé ; il a bien fallu ; et j'ai pris moi-même ce nom car le mot Heinrich ne convient pas à l'oreille française, et puis, en général, les Français disposent toutes les choses du monde à leurs aises. Jamais non plus ils n'ont su prononcer convenablement le nom de Henri Heine et pour la plupart je m'appelle Monsieur Heiri Henne. Beaucoup réunissent les deux en un seul : Monsieur Un Rien. »
 
Dernière édition:
#5