Deux anges.
Je perçois près d’un ARBRE un ÉCUREUIL bavard,
C’est sinon ÉTONNANT dans ce temps si blafard
Où la saison nous LIVRE un doux CADRE idyllique
Quand l’hiver nous dépose un BLANC manteau biblique
En ce SIECLE d’espoir luit la TRADITION
On ressent dans le vent la CONSPIRATION.
Voici venir le froid qui nous tient à TRANSMETTRE
Sur les monts enneigés, l’esprit d’un vieil ANCÊTRE
Il dépeint dans L’HONNEUR le TROUBLE de son cœur
Il ressent la PITIÉ mais connaît le bonheur
Et garde PRÉCIEUX la chaleur d’une flamme
Que béni d’un CHEVEU la grandeur de son âme.
Et voici pour conclure en ce mot prévenant
Que la nuit nous éclaire au chemin avenant
Car la lune renvoie un rêve d’élégance
Et nous offre toujours une dernière chance
Pour donner à celui qui survit par instinct
Sous le gel unissant deux anges du destin.
Maria-Dolores
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