À l'espérance de la poésie à l'aube d'une naissance reçois ce modeste présent d'un presque poète. Une étoiles qui ne brille pas par son talent et qui ne connaît la fin de l'univers. Je ne sais ( que trop mal) où ( trop fou) le mot conjugué.
Doux retour parmis nous et à l'olympe qui fait luire les rêves.
Et serre contre toi l'hiver comme ma main
Si tant est que je sois quelque peu poète, n'en sais-je moi même.
S'il m'était un dernier souffle d'hiver à vivre,
J'écrirai de ses yeux l'ombre de ce parfum
Qui dessine l'azur d'une blancheur sans fin,
Et poserai ses mots en faisant tout un livre,
Ce chaleureux roman de lettres et de givre
Conserve le toujours et peut-être qu'enfin
Un jour se dise encor ce vers de pluie afin,
Qu'on te retourne ici, que le jour peut survivre ;
Au delà des saisons que deroule le temps,
Tu liras ce poème écrit de fort longtemps
Et tu seras la seule à en deviner l'astre,
Si ma rime frissonne essaie encor demain,
Pour en finir du mort que l'on cite au désastre,
Et serre contre toi l'hiver comme une main...
Si tant est qu'elle soit quelque peu poètesse, n'en sais-je moi même.