J'ai ouvert en passant, sans me faire remarquer,
La porte de la prison du merle aux yeux dores,
À travers les barreaux. Il regardait la-haut, très haut
Dans le ciel, scintiller le soleil...
Il était né au Printemps passé,
Au creux d'une haie de genéviers,
Il essayait d' etirer ses bouts d'ailes
Trop neuves encore pour s'envoler.
L'homme le saisit, l'enfermant dans une cage,
Un bien triste spectacle pour l'oiseau des bocages,
Il se laissait mourir lentement,
Derrière les barres de ce qui était sa maison,
Alors, j'ai ouvert la porte en passant.
Puis demandant à l'homme inocemment:
"Tiens, vous n'avez plus l'oiseau"?
"Il s'est échappé".. répondit son bourreau,
En catimini, perfide, j'ai ri....
M'imaginant le prisonnier, sa liberté retrouvée,
Ouvrant ses ailes vers le soleil,
Clignant ses yeux dores vers le ciel,
Puis vers moi, cachée dans la haie de genévriers....
La porte de la prison du merle aux yeux dores,
À travers les barreaux. Il regardait la-haut, très haut
Dans le ciel, scintiller le soleil...
Il était né au Printemps passé,
Au creux d'une haie de genéviers,
Il essayait d' etirer ses bouts d'ailes
Trop neuves encore pour s'envoler.
L'homme le saisit, l'enfermant dans une cage,
Un bien triste spectacle pour l'oiseau des bocages,
Il se laissait mourir lentement,
Derrière les barres de ce qui était sa maison,
Alors, j'ai ouvert la porte en passant.
Puis demandant à l'homme inocemment:
"Tiens, vous n'avez plus l'oiseau"?
"Il s'est échappé".. répondit son bourreau,
En catimini, perfide, j'ai ri....
M'imaginant le prisonnier, sa liberté retrouvée,
Ouvrant ses ailes vers le soleil,
Clignant ses yeux dores vers le ciel,
Puis vers moi, cachée dans la haie de genévriers....