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Derriére l'ombre : l'inconnu.....

iboujo

Maître Poète
#1
La sensation oppressante d'une omniprésence
La sensation écrasante de difficulté à la nommer
Que veut-il? que veut -elle ? à pourchasser
Faire volte face ? c'est le néant , c'est la transe

Je transpire, me tétanise devant le vide à mes côtés
Je guette en long, en large, le moindre geste de sa part
C'est un souffle qui aspire , qui vous cheville nasillard
S'ajoute une panique , pour votre vie vous luttez

Contre cet impondérable qui vous suce , vous détruit
Une lassitude morale se pare sur un processus irréversible
Mais pour ne pas céder et pour que l'échine ne plie
La résistance s'amplifie derrière ces heures pénibles

Une pesanteur jusqu'à la tachycardie , une lourdeur
Les jambes sont rivées au sol et se raidissent
C'est une tonne qui vous assomme destructrice
Mes pensées alors sont attirées par un rai, par les fleurs

Peut être est-ce un homme qui vient là en convive ?
J'aperçois un bellâtre en effet qui vient de la coursive
Un vibrato de saxo retentit dans la quiétude relative
Me clamant : je suis l'ombre et j'accoste sur ta rive

Une chevelure bouclée et crépue lui donne un air d' ange
Une peau noire , mais mon regard est captif de son sourire
Pourquoi me dis-je? et je soupire ,avoir eu peur, avoir vu pire
Mes mains tentent de l'approcher, et s'empalent sur l'étrange

Il n'a pas de consistance , Prince de la milice céleste
Ange introducteur des âmes au ciel , Michel le Saint
Une sensation oppressante , une sensation de malsain
Je téléphone à un ami , ce soir puis -je dormir chez toi Ernest...???
 

toutsimple

Maître Poète
#3
Belle Clochette allons donc teinter le « verbe »
Qui, ce matin, nous a enchanté en chemin
Et la rose, parfois, a des épines égratignant les mains
Mais il y a des jardins où la phrase devient proverbe…
Tu l‘écris si bien que l’on te suivrait pour, ensemble, l’effleurer
Et si j’ose te le dire… crois moi, ton poème est parfait