Je souris, j’attend le crépuscule tomber
Laissant les pétales s’étaler d’arrière en avant
Assis, sur mon drap pouilleux, je me laisse imaginer
Un futur enterrer un passé bien trop déroutant
Je souris, devant ce mur épais et blême
Calmement, les yeux guidés par le hasard
Ma quiétude paraissait seine et ma sérénité reine
Malgré ce sol gris-noir aux allures de miroir
Je souris, mordant mes lèvres à sang
Suis-je mort ou vivant, cinq années dans l’inconnu
Multiples jours superflus pour mon animal dévorant
Soi-disant coupable et dangereux sur les gravats des rues
Je souris, au milieu de mes pensées contemplatives
Tissant une esquisse d’un tableau des souvenirs
Impressionniste isolé puis artiste de rêveries maladives
Fatalement assombri, laissant l’âme s’appauvrir
Je souris, les mains serrées dans la traitrise
La harpe de l’horloge joue sa dernière mélodie
Sérénade de la mort ouvrant les portes de l’abysse
Artiste à mon gré en cette ultime note de mélancolie
Je souris, car je ne peux plus pleurer
Je laisse la corde à mon cou me soulever
Dans cette cellule de prison au pierres de granits
Abandonnant mon coup brisé aux rats qui y gravitent
Laissant les pétales s’étaler d’arrière en avant
Assis, sur mon drap pouilleux, je me laisse imaginer
Un futur enterrer un passé bien trop déroutant
Je souris, devant ce mur épais et blême
Calmement, les yeux guidés par le hasard
Ma quiétude paraissait seine et ma sérénité reine
Malgré ce sol gris-noir aux allures de miroir
Je souris, mordant mes lèvres à sang
Suis-je mort ou vivant, cinq années dans l’inconnu
Multiples jours superflus pour mon animal dévorant
Soi-disant coupable et dangereux sur les gravats des rues
Je souris, au milieu de mes pensées contemplatives
Tissant une esquisse d’un tableau des souvenirs
Impressionniste isolé puis artiste de rêveries maladives
Fatalement assombri, laissant l’âme s’appauvrir
Je souris, les mains serrées dans la traitrise
La harpe de l’horloge joue sa dernière mélodie
Sérénade de la mort ouvrant les portes de l’abysse
Artiste à mon gré en cette ultime note de mélancolie
Je souris, car je ne peux plus pleurer
Je laisse la corde à mon cou me soulever
Dans cette cellule de prison au pierres de granits
Abandonnant mon coup brisé aux rats qui y gravitent