Demain commencent les moissons.
Doucement, la fenêtre s'ouvre en grand.
De sa lumière le soleil arrose les grands champs.
À perte de vue il y pousse du maïs.
Dans la brume, les Vosges se cachent avec malice
La moto fonce, file et vole
sur des vapeurs d'alcool.
Un virage, un muret de béton.
C'est la chute, le fatal carton.
Lentement se referme la porte du cercueil.
La nuit offre l'obscurité au recueil.
Nous sommes pris de frissons.
Demain commencent les moissons.
(A mon ami Michel)
De sa lumière le soleil arrose les grands champs.
À perte de vue il y pousse du maïs.
Dans la brume, les Vosges se cachent avec malice
La moto fonce, file et vole
sur des vapeurs d'alcool.
Un virage, un muret de béton.
C'est la chute, le fatal carton.
Lentement se referme la porte du cercueil.
La nuit offre l'obscurité au recueil.
Nous sommes pris de frissons.
Demain commencent les moissons.
(A mon ami Michel)
Loïc ROUSSELOT