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De l'autre coté des barreaux ...

Emmylee

Maître Poète
#1
Sans chercher la provocation
Ni même recevoir de leçon
Dire simplement qu'au quotidien
Je côtoie voleurs et assassins.
J'évolue dans ce monde
à l'imagination féconde
Rire, sourire partager
complice avec des meurtriers.
Et je peux vous parler aussi des violeurs
ou des mauvais conducteurs
des trafiquants de drogues reconnus
ou ceux qui se battent dans les rues.
Je suis devenue une sans nom
ceux que l'on appelle maton
mais je préfère largement
le vrai nom de surveillant.
Il faut avoir du caractère
mais du velours dans cette main de fer
Fermer les oreilles aux insultes
que lancent toutes ces bouches incultes
Au cœur même de la prison
aux murs plus fins qu'une cloison
Tendez l'oreille vous entendrez sûrement
Les pleurs de tout ces délinquants
J'ai choisi ce métier sans vocation,
Mais je l 'exerce avec passion.
et vous pourriez être surpris
qu'au travail, je sois épanouie.
 

Emmylee

Maître Poète
#7
Un métier pas facile, entourée de délinquants en tous genres, allant du petit voleur au terroriste
Du danger derrière les portes et malgré tout du respect obligatoire pour qu'il soit réciproque.
texte bien écrit

Merci Emmy pour votre partage.
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Oui Legamin le danger est derrière toutes les portes mais nous en avons encore eu la triste réalité hier dans l'actualité : le danger est partout
L'avantage dans une prison c'est que nous en avons conscience ....
 

Emmylee

Maître Poète
#9
Respect Emmylee, il faut du courage pour ce metier , face à toutes les violences au quotidien
Mais tu dois exceller dans ton métier , au vus de tes poèmes justes et plein de douceur dans tes mots , comme tu dis une main de fer dans un gant de velours !!
Merci Emmylee pour ce partage
Bisous
Barbara
Merci Barbara pour ton commentaire et les gentilles choses qu'il contient. Je ne peux personnellement dire que j'excelle dans mon métier sans paraitre prétentieuse, alors je me réfèrerai aux notations de mes supérieurs pour dire que je me débrouille plutot pas mal :)
 

Vega46

Maître Poète
#15
Je vais faire un rapprochement osé mais néanmoins réel entre le monde où tu es une gardienne très méritante je n’en doute pas Emmylee et celui que nous foulons chaque jour en homme libre...

Pour cela un simple retour en arrière et la projection d’un film du début des années 1970 nous permettra de constater que nous sommes hélas de plus en plus prisonniers d’une société aux soi-disants bons principes...

Nous sommes de moins en moins libres, cloisonnés par des mesures de plus en plus drastiques qui reposent souvent sur des lois infondées.,,,

Mon amitié
Maurice Marcouly
 

Emmylee

Maître Poète
#16
Je vais faire un rapprochement osé mais néanmoins réel entre le monde où tu es une gardienne très méritante je n’en doute pas Emmylee et celui que nous foulons chaque jour en homme libre...

Pour cela un simple retour en arrière et la projection d’un film du début des années 1970 nous permettra de constater que nous sommes hélas de plus en plus prisonniers d’une société aux soi-disants bons principes...

Nous sommes de moins en moins libres, cloisonnés par des mesures de plus en plus drastiques qui reposent souvent sur des lois infondées.,,,

Mon amitié
Maurice Marcouly
merci pour ce commentaire très réel Maurice.
Si nous n'y prenons garde, nous devenons rapidement prisonniers de la routine de la vie, prisonniers des obligations familiales ou professionnelles... mais l'important c'est de savoir prendre des libertés pour s'évader par le moyen qui nous plait le plus ... (lecture, écriture, photographie, randonnée ....) ils en existent tant.
Il faut juste prendre le temps de le faire et c'est ce qui nous fait défaut pour beaucoup : pendre le temps de .....
 

coqhardi

Maître Poète
#17
Des métives a risques ou les conditions de travail se détériorent de plus en plus il faut avoir du cœur et du courage pour faire ses 8 ou 9 h par jour félicitations bon Dimanche
 

Perceval

Maître Poète
#19
J'ai fait le même métier durant presque trois ans !
J'ai quitté non pas à cause de la population pénale mais à cause de mes déconvenues avec la vie pénitentiaire.
C'était en 1981 et sur paris ça bougeait pas mal. Grèves et etc...
Je te tire mon chapeau' c'est un métier dur et mal connu.
Amitiés
Marc