D’un rendez-vous
Je vais de suite
À contre -cœur
Loin des mésanges
La route lisse
Ponctue l’odeur
Du carbone âpre
Des répressions
Sous contention
Les foyers gris
Fument à l’étroit
d'un triste regard
Je mets à fond l’air vicié
Pour m’entretenir de l’emploi
Les murs sans âmes me dérèglent
Comme une horloge détraquée
Les conversations passent
et repassent inquisitrices
C'est la ronde d'élection
du candidat le plus offrant
Une poignée de main
Sonne un départ
Qui crève d’envie.
Sous l’évasion sonore
Je guette mes arrières.
Me sentant pourchasser
Par l’ogresse citadine
Je cherche l’avocat
De ma cause perdue
Enfin, j’arrive essoufflée
Dans mon jardin tranquille.
Sous l’effritement du fond urbain
Je crépite l’assourdissement
Enfin je respire
Dans le plus grand
Près des murmures
Et des mésanges
Un brin d’oseille
En guise de mouche
Pour apprêter le cru
Des belles retrouvailles
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