Dans la forêt de la nuit
Une sombre bête vit
Un être de suie
Un monstre de minuit
De son long sommeil
La créature s’éveille
Et de son regard vermeil
Elle scrute son monde sans soleil
Au sommet des arbres le monstre tend sa toile
Attendant patiemment caché dans son voile
Qu’une proie s’aventurant sous les étoiles
Tombe à jamais prisonnière des rêves d’Enoile
Dans la nuit étoilée
Un être innocent éclairé
Par la lumière de la lune mal-aimée
S’enlise pour l’éternité dans un voile d’obscurité
Ses membres s’animent
Ses noirs crochets s’enveniment
La créature fond sur sa victime
Qui périt dans les cimes
Puis quand s’annonce le matin
L’obscure bête du malin
Gavée jusqu'à plus faim
Se retire dans son antre de satin
Araignée qui luit
Dans les profondeurs de la nuit
Quel mage endormi
A modelé ton effroyable symétrie
Une sombre bête vit
Un être de suie
Un monstre de minuit
De son long sommeil
La créature s’éveille
Et de son regard vermeil
Elle scrute son monde sans soleil
Au sommet des arbres le monstre tend sa toile
Attendant patiemment caché dans son voile
Qu’une proie s’aventurant sous les étoiles
Tombe à jamais prisonnière des rêves d’Enoile
Dans la nuit étoilée
Un être innocent éclairé
Par la lumière de la lune mal-aimée
S’enlise pour l’éternité dans un voile d’obscurité
Ses membres s’animent
Ses noirs crochets s’enveniment
La créature fond sur sa victime
Qui périt dans les cimes
Puis quand s’annonce le matin
L’obscure bête du malin
Gavée jusqu'à plus faim
Se retire dans son antre de satin
Araignée qui luit
Dans les profondeurs de la nuit
Quel mage endormi
A modelé ton effroyable symétrie