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Résultat du concours Dans la peau d'un animal

#1
CONCOURS : Dans la peau d’un animal

animaux.jpg

Du 24 mai au 4 juin
Résultats 6 juin



Thème :
Mettez- vous dans la peau d’un animal
Faites le parler de sa vie, de ses aspirations, de ses regrets vis-à-vis des humains…


Consignes :

Forme libre mais rimes croisées obligatoires (ABAB)
Ne pas employer les auxiliaires être et avoir (à part conjugaisons de verbes aux temps composés)
Ne pas faire de répétions, utiliser des synonymes


Attention à l’orthographe, accords et ponctuation

Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours
Chaque participant peut envoyer 3 poèmes


Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter sur mon MP


Chef de jury : Llumierelive

*******************

Médaille d'or PICH24 9.70
Médaille d'argent LILASYS 8.92
Médaille de bronze ZUC 8.73

1 Ma nouvelle maison. LURON1er 7.68

Je recherche mon écurie,
Pour ma race en hypo,
J’me veux loin de la boucherie
Et de mer, ils ont rempli mon pot.


Bien que bio, à quoi rime cet imbroglio ?
J’nageais si bien, sage près de mon bénitier,
En un récipient, transporté dans une Clio,
Voulaient-ils ainsi rechercher mes héritiers.


Petit, mais toujours entre deux eaux,
Naturellement, mon bas du corps d’enroulait,
Mais de ma race, je me sentais droit et beau,
Et transportais ses œufs, ainsi elle le voulait.


Poisson, sans corne, bien loin du narval,
Bon sang ! Je ressens encore l’angoisse,
A la verticale, ma tête identique au cheval,
Et maintenant, j’en éprouve la poisse.


Anémone, au poisson clown faisait la fête,
Les grandeurs océanes calmaient ma faim,
Mais pour moi, ils ne pensent qu’à ma tête,
Mais avec eux, j’en vois plutôt la fin.


Ma nageoire bien dorsale les intrigue,
Ressemblance étrange avec un bout de cerveau,
De nouvelles découvertes, ils briguent,
Me comparant à la petite cervelle des veaux.


Ma nouvelle maison, bien bizarre ce labo,
Bronzant sous cette tente, l’hypo campe,
Et l’impression qu’ils vont me faire bobo,
Sûr, devine ? Je suis un hippocampe.


Des vers bien composés mais parfois trop longs ou bien trop courts manque d'harmonie pour la longueur des vers...
peu de recherche sur le sujet peu objectif en tout cas c'est mon ressenti ...
Très beau dans son milieu naturel,
Et vous le faites bien ressortir
Dans un labo? Là c'est probablement pour la rime…Qu'importe
Votre bestiole se sent mal hors de chez lui
Dommage…au dernier vers « je suis »…auxiliaire être prohibé d’après les consignes…
Point d’interrogation requis à « voulaient-ils ainsi rechercher mes héritiers ? »
Faute de frappe : « mon bas du corps s’enroulait »
Une belle énigme dévoilée à la fin, bien mené
Un écrit fort intéressant, j'ai aimé le choix du cheval marin, un beau spécimen.
L'homme n'a pas conscience que pour son plaisir, il contribue peu à peu,
à l'extinction du monde animal terrestre et marin... hélas !
Consignes respectées ( sauf le verbe être en votre dernier vers : je suis....)


****************

2 La mort du débardeur MARGHO 8.10

Broncher, je ne saurais... Je ne l'ai jamais fait...
Vous aimiez mon courage et ma force tranquille.
Toujours droit et allant, longues rênes au surfaix,
Attentif, à l'écoute, volontaire et docile.


Reculer ? Que nenni ! Quelles que soient les embûches,
Que le terrain soit lourd ou bien qu'au déboulé,
Surgissant du taillis, sangliers ne débuchent,
J'ai toujours tiré franc sans jamais m'affoler.


J'ai croisé, en partant, la jument rachetée.
Elle a du coûter cher car je l'ai trouvée belle
Une épaule puissante, des jarrets bien campés
Je comprends le besoin de sous dans l'escarcelle.


C'est vrai que j'ai vieilli... Ma crinière devient blanche,
Un éparvin me gêne et je boîte souvent,
Il m'est devenu dur de déplacer mes hanches.
J'ai perdu la souplesse de mes années d'avant...


J'ai reconnu l'odeur... Déjà dans le camion,
Qui m'amenait ici, les effluves étaient fortes.
Dans ce sombre couloir , plus aucune question
Oui, je vais à la mort et je suis à ses portes.


Broncher, je ne saurai... Reculer ? que nenni !
Puisque mourir il faut, alors, avec panache !
Sans gémir, sans se plaindre, le travail accompli,

Fier et droit, comme tronc tranché par une hache...

Votre poème est peu précis on ne devine pas l'animal je pense au cheval ou au taureau vache ...un peu flou tout cela .
Les vers sont peu homogènes un ressenti difficile un peu triste ce poème ...
Un bel exemple d'animal puissant et courageux à l'écoute de son maitre
Combien d'hommes a t il accompagne pendant les guerres ou les croisades
symbole de la Liberté pour certains pays
Toujours au champ d'honneur
Je suis contre sa fin dans cet odieux abattoir, contre les chevaux de cirque aussi
Comme les maitres chiens le cavalier et sa monture ne font qu'un
Nous devrions créer des refuges pour chevaux âgés
Ils ont travaillé à en crever
Votre texte est bien fait
La Conquête de l'homme par le cheval ou l'inverse ?
Un bel animal si pas le plus beau
Bon récit
« Quelles que soient les embuches »/ « que le terrain soit lourd »/ « je suis à ses portes »…auxiliaire être prohibé !
Très émouvant
Un poème bien écrit, poignant, j'en suis toute retournée.
Les vieilles « bêtes » devraient après une vie de bons et loyaux services,
avoir droit à une certaine considération, le droit de mourir de vieillesse.
L'animal quel qu'il soit garde son instinct et sens sa fin arriver,
il est plus digne que beaucoup d'humains devant l'échéance....Merci pour lui...
Consignes respectées,
sauf : quelles que soient..... et soit lourd... : emploi du verbe être


*******************
3 La bête humaine ZUC 8.73 médaille de bronze

Ma pèlerine au dos revêt le roturier,
Je parti conquérir dès lors le vaste monde,
A l'aube dénudé, je me fit couturier,
Chasseur pour le besoin et de nature immonde,


Le globe alors peuplé que de rares tribus,
Moi curieux voleur j'appris d'eux la survie,
Et pris dans mes griffes les fruit en attributs,
Veux femmes et enfants par naturelle envie,


De ville en ville et en civilisation,
Mon règne au cœur de vous envahissant la terre,
Donne aux pires rêves l'imagination,
Des primates d’antan se loue mon caractère,


En dictateur chez vous je me love et m'endort,
Jouant de mes talents, docile je simule,
Quémandant ma pattée en brave et beau cador,
Râleur à mes heures la vraie tête de mule,


Peut on me croire chien, meilleur ami de l'homme ?
Ho ! La ressemblance vous égare en chemin,
Me voilà requin, rat, corbeau, bête de somme,
Pacha, maître esclave, par défaut bien humain.



Un poème qui me plait beaucoup et la nature humaine est bien dépeinte
L'homme est un animal dit supérieur
Votre idée est originale, voir originel
Un texte bien " amené" aux vues des évolutions du genre humain qui rétrogradent vers l'animal tueur
Un bon récit a sa juste mesure
Belle plume
Consignes parfaitement respectées
« ma pâtée »
Le fond est remarquable, l’être humain est vraiment une sale bête !
Belle idée que de faire parler la « bête humaine »,
telle une prise de conscience.
Une bonne conclusion. Consignes respectées,
malheureusement votre ponctuation fait défaut aux bons endroits.
( Se relire à haute voix est une bonne méthode pour placer les virgules )
Quelques suggestions :
Mettre une virgule après
: l'aube, alors, peuplé de rares tribus...
Moi, curieux voleur, j'appris d'eux...docile, pires rêves, l'imagination.
Râleur à mes heures,
Pélerine au dos, vêtu tel un roturier, : plus clair
Je règne parmi vous, envahissant la terre : plus clair
Des primates d'antan, louent mon caractère : plus clair
et pris dans mes griffes, leurs fruits en attribut : plus clair
De ville en ville et civilisations, : plus léger
( chasseur par besoin ) ( ma pâtée )
( je partis …) ( je me fis )



****************
4 Le chien ANGEPAPILLONNANOU 7.57

Sous mes airs, je peux prendre un esprit câlin
Comme vous manifesté mon caractère peureux.
Gardant le regard, souvent vif mais malin
Auprès de ceux qui m'aiment, je suis joyeux.


Que je sois seul ou en compagnie, j'aime courir
Observer d'un œil ardent cette jolie nature.
Toute cette végétation autour de moi, se met à fleurir
Au cœur de cette immense pâture.


Je vis sous les ordres de mon maître
En lui témoignant, ma fidélité.
Avec lui, je soigne mon paraître
Sans me soucier de sa loyauté.


Bien qu'il me manque la parole
J'arrive à me faire comprendre.
Je distingue ses mots ainsi que quelques-uns de ses regards qui cajolent
Ce sont des signes avec lesquels on s'aident pour nous entendre.


Il m'écoute lorsque j'aboie
Il me protège, si j'ai peur.
Il cherche, ce que je vois
Sous ses caresses, il me réconforte en douceur.


Lorsque je m'endors contre lui
J'hume la chaleur de sa main.
Qu'il est bon de se sentir blotti
Puis,d'y gagner l'amour de l'être humain.


Un beau poème une recherche étudiée une petite chose pourtant certains vers trop longs et d'autres plus courts manque d'homogénéité dans l'ensemble...
Que j'ai aime votre animal de compagnie
Beaucoup d'Amour dans ce texte entre l'animal et son maitre
Récit positif ,joyeux
vous savez observer les qualités du chien celui là au moins
« on s’aide » « comme vous manifestez »
« Qu’il est bon »..auxiliaire être prohibé
Les 2 derniers vers du 4ème quatrain sont trop longs, ils coupent l’harmonie du poème…dommage
Belle évocation de cet ami à quatre pattes
Voilà un chien heureux qui nous fait part de ses petits bonheurs
Le chien est un merveilleux animal de compagnie.
Quelques suggestions :
Mine de rien, je peux prendre un air câlin : plus clair
Je distingue ses mots et regards qui cajolent : plus court
Ce sont des signes aidant à nous entendre : plus clair
Ses caresses me réconfortent en douceur : plus léger
( blotti et lui : rimes différentes )
Vous auriez pu écrire, pour rimer avec lui :
« blotti, qu'elle est douce ma nuit,
Tout contre l'amour d'un être humain. »
( manifester )
J'ai peur : verbe avoir ; mieux vaut dire : Apeuré
Que je sois seul : verbe être ; mieux vaut dire : Seul ou en compagnie...




******************
5 La perruche ANGEPAPILLONNANOU 7.08

Dans cette longue cage
Où l'intérieur fut joliment décoré.
Chaque jour, je toilette mon plumage
Avant de me mettre à boire et picorer.


Je joue sur mes perchoirs, saute dessus les balançoires
Mon esprit reste en éveil.
Du petit matin jusqu'au soir
Il m'arrive même de chanter dès mon réveil.


Auprès de mes compagnons, je vis paisiblement
On s'observe, se câline, se dispute ou s'amuse.
Tout en restant soi-même, bien sereinement
Bien que ni pour les uns, ni pour les autres, nous sommes des muses.


Pendant des heures, je peux émettre certains cris
Déployer, puis faire battre mes ailes.
Parmi tout mes gazouillis
Juste pour m'amuser, je joue les rebelles.


De temps à autres, en moi se ravive ma curiosité
Virevoltant entres mes jeux.
J'en garde mon originalité
Apercevant vos regards heureux.


Une belle description une alternance des rimes croisées bien vu, j'ai apprécié ma lecture mais certains vers trop courts alors que d'autres trop longs, manque de homogénéité dans le poème.
Décrite comme un oiseau joueur,
Votre texte décrit la perruche " un peu comme un plus a votre décor personnel' "
Elles apportent certes des notes de couleurs
par leurs plumes aux différents tons et un brouhaha bien connu
Je n'ai pas senti a la lecture que vous étiez cet oiseau mais une description proche de sa présence
« où l’intérieur fut » (être prohibé) et pourquoi ce passé simple, tout le reste est au présent ?
Quelques vers bien longs par rapport aux autres…Belle description, on s’y croirait !
Bien vu le récit d'une perruche et bien observé.
Consignes respectées sauf :
l'emploi du verbe être : sommes des muses.
« Bien que ni pour les uns, les autres, ne sommes des muses » : plus léger
( se ravive une curiosité ) ( entre : sans s ) ( je garde mon originalité )



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6 Science et vie PICH24 Médaille d'or 9.70

J’éprouve pour mon maître un double sentiment :
Une faim d’obéir, une soif de lui plaire ;
Il se montre en retour bon, soigneux et charmant,
Bien qu’il pique parfois - sans piquer de colère –


Chez nous, la propreté reluit de mille feux :
Assortie à mon poil, la blancheur fait office,
Et ma niche de verre autorise à mes yeux
D’admirer les travaux ayant lieu dans l’hospice.


Je ne sais quel virus mon maître m’a remis,
Mais je dois lui sourire afin qu’il réalise
Que je veux me livrer au sort qu’il m’a promis
En souris digne, objet de l’humaine bêtise.


Ce poème est pour moi plus que parfait , respect des consignes haut la main au dessus de toute espérance
le thème bien traiter et une chute inattendue dévoilant enfin l'animal si complaisant pauvre animal pour la science c'est horrible on le sait et inutile cela aussi tout le monde le sait alors pourquoi continuer à faire des expérience sur de petits animaux comme la souris et autres ...
Bravo pour le titre un journal a lire
Idées de la souris blanche de laboratoire est bien traite
Vous y êtes dans la cage aux injections
Une maison prêtée pour y mourir
vous vous lassez prendre par la queue ou le cou pour recevoir la molécule qui peut en effet faire de votre chercheur et maitre un prix de Sciences
Votre récit est bien narré
Respect total des consignes, poignant, fort bel écrit, bravo !
Parfaitement écrit et décrite cette cruauté envers ces pauvres cobayes
de la science, honte à l'homme qui se sert de l'animal sans états d'âme,
sauf pour ses congénères, sans se demander combien il fait souffrir
des êtres vivants. J'aime votre conclusion ...Bravo !
Consignes respectées.




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7 Le paon ANGEPAPILLONNANOU 7.35

J'aime prendre un air royal
Déployer mes plumes colorées.
Avançant d'un pas magistral
De vert, de marron puis de bleu, ma robe fùt teintée.


J'offre à vos regards, une apparence gracieuse
Me baladant le cou bien dresser, je suis si fier.
Prenant une allure harmonieuse
En faisant la roue, je ne pense qu'à vous plaire.


Prenant un certain plaisir à me pavaner
Sachant que vous m'observez discrètement.
Ne pensez pas, que je fais cela pour craner
Je cherche à vous enchanter simplement.


Lorsque l'on m'approche, je peux paraître craintif
Subitement être effrayé, puis partir.
C'est un réflexe instinctif
Soudainement, je m'éloigne au loin, je me retire.


une jolie description d'un bel animal que j'apprécie beaucoup règles demandées respectées dans l'ensemble
beau texte....
« ma robe fut » pourquoi le passé simple alors que le reste est au présent ? De plus « fut » auxiliaire être prohibé dans ce concours
« le cou bien dressé » « je suis si fier »
Une description sans plus…
Vous faites une belle " description de l'oiseau paon" mais vous ne faites pas le paon comme demande Murielle dans ses consignes. C'est bien vu et bien narré mais vous restez sur la queue de l'oiseau paon et sa roue
Joliment présenté ce paon aux allures royales,
et vous avez su le faire parler.
Consignes respectées sauf:
Je suis si fier ; verbe être ( vous auriez pu écrire et si fier )
( fier et plaire : rimes différentes ) ( le cou bien dressé )
( « Soudainement je m'éloigne et me retire » : plus léger )




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8 Le p’tit animal ! LURON1er 6.80

Pour avancer, je me tortille
Et ressemble à un gros fil de fer
Quand j’enlève ma goupille.
Je me faufile ventre à terre, faut le faire.


Et si ici, aujourd’hui, je trime,
Je me dessine quelque fois un S,
Je suis toujours là pour la frime,
Quand on me fait des caresses.


Je me met en boule au bout de l’hameçon,
Et me cache toujours pour activer mon terreau,
Car J’ai beaucoup de mal à retenir la leçon.
Pour m’aider à trouver les bons mots, sans râteau.


Je suis souvent jaloux de ces petits cobras,
Mais pour un sonnet, je suis toujours de sortie,
Du serpent à sonnette, j’le veut au débarras.
Sans le sonner, il se coule souvent dans les orties.


Vous êtes avec moi, je me mets dans mon pot,
Toujours avec moi, car c’est là que j’ai la pêche,
J’aime. Pour moi, il n’écrit jamais sur ma peau.
Pour que les poissons frétillent, je me dépêche.


Car avec lui, aujourd’hui, je compose,
Même si quelques fois, je suis vert,
Et jamais, je ne me décompose,
Etre son meilleur ami, être le petit ver.


Et de mon petit verre de vin,
Un nom pour exprimer,
Que mon p’tit ver devint,
Pour ce jour, enfin primé.


Oh ! Flûte ! Dans ma campagne,
Ça y est, je persévère,
Non ! Une flûte de Champagne,
Ça y est, je perds mes vers.


Mon ver va de ci de là,
En recherchant l’amour,
Mais va surtout par là,
En affichant l’humour.


Une étrange histoire de vers de terre pour les poissons dans l'ensemble un écrit qui me laisse pantoise je ne sais pas comment le noter ...
Humoristique mais…un excédent d’être et d’avoir alors qu’ils ne devaient pas être employés…sans compter les répétitions…
« Je suis toujours là/ je suis souvent/ je suis toujours de sortie/ vous êtes avec moi/ que j’ai la pêche/ je suis vert/ être son meilleur ami/ être le petit ver/ ça y est/ ça y est
Je me mets en boule…j’le veux
Vos vers frétillent comme ce petit ascaride
Une vie détaillée avec des jeux de mots a appui
Un récit qui m'a plu dans son fond et sa forme
Vous vous mettez bien à nu comme votre ver de pêcheur « in' ver té ré»
Un petit ver qui sait parler de lui, bravo !
Seule la consigne des rimes ABAB est respectée
Emploi du verbe avoir : j'ai la pêche
Emploi fréquent du verbe être : Je suis, vous êtes, être son meilleur ami,

être mon petit ver, je suis vert, ça y est... Dommage !
( J' le veux ) ( je me mets )




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9 Le phoque et le loup (à la façon du corbeau et du renard) LURON 1er 5.75

L’être au corps beau sur un marbre penché,
Pensait au ton sec de son âge.
Mettre le dard sur l’honneur desséché,
Lui revint l’apprêt de sa langue d’âge :


"Ho ! Bon tour, Monsieur au corps beau.
Sans blêmir, et sans votre adage
Que vous êtes poli ! Que vous tremblez vos mots !
Que vous complotez en un carnage,


Vous êtes la peine dix de la côte aux abois »
A ses maux, le corps beau ne comprend plus ses doutes,
Et pour conter d’une belle voix,
Il couve son parler sec, sans froisser sa moumoute,


Du regard se ressaisit et prédit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que le narrateur sévit aux frais de celui qui l'écourte :
Mais que pour atteindre les jolis cieux,
Cette leçon vaut bien cet affront où l’âge doute. "


Le corps beau, pompeux, mais de con fut,
De cette drôle histoire loufoque,
Abjura, bien plus tard, qu'il ne bégayerait plus.
Ainsi racontée par le loup et le phoque.


Signé par le loup un peu loufoque.

La Fontaine revu et corrigé, bien divertissant
« Vous êtes la peine » « mais le con fut »…être prohibé !
Cependant le thème est survolé…
Une jolie fable seulement il est demandé que l'on prenne la place d'un animal que l'on rentre dans la peau d'un animal et là ce n'est pas le cas donc n'est pas dans le thème ...
Un conte narré selon " La Fontaine" …Tout y est :
L'histoire entre les 2 compères, morale. ..etc.
Sauf ce qui est demande pour ce concours
Entrer dans la peau d'un animal ne veut pas dire "conte"
Je ne vous ai pas senti vous accaparer le rôle de l'un ou de l'autre
à la rigueur s’eut été plus judicieux…
Pour moi vous êtes hors sujet
Une fable bien « revisitée » mais qui ne correspond pas au sujet, hélas !
Vous ne vous êtes pas mis dans la peau d'un animal, mais beau travail .
( vous êtes poli, con fut : emploi du verbe être)
( A ces maux )
Rimes ABAB respectées



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10 Joy CORTISONE 6.77

Quand descend le soir
J'aboie aux étoiles
Mes yeux dans le noir
Brillent au clair de lune


Je hurle à la mort
Triste mélodie
Je pleure mon sort
Trouvée dans la rue


Par des gens méchants
Abandonnée, seule
Mes yeux larmoyants
Pitié vous inspirent


Dans votre foyer
Vivre enfin heureuse ;
Toujours égayer
Et toujours joyeuse


Un poème bien triste et dans le thème mais l'on suppose qu'il s'agit du chien mais on n'en est pas certain dommage de ne pas l'avoir mit en chute bel écrit triste merci du partage
Un texte u .peu court qui raconte le malheur de Joy le chien abandonné
Vous auriez pu développer vos idées
Un effort est a fournir a ce niveau pour la prochaine fois
J'ai cru lire un enfant
Court mais bien écrit, triste sort que celui des animaux abandonnés
Votre animal a fait passer le message...Bravo !
Consignes respectées ( manque un peu de ponctuation )
Les rimes en abab ne sont pas respectées dans les 3 premiers quatrains : étoiles ne rime pas avec lune/ mélodie avec rue/ seule avec inspirent
Consigne ‘ne pas employer être ou avoir » respectée.
Très poignant



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11 Pour un écu, dans l’air nait un nouvel œil ! POLYMNIE2 8.18

Tirade Ecu r Oeil

Tout-à-coup je change de peau inondé de lumière,
Ma queue en clé de sol fait le va-et-vient,
En merveilles mes yeux au regard sans bannières,
Visent l’alentour quittant mon nid, chantent son péruvien*


Sur ce tronc, branches en V, Ô victoire sur l’homme !
Quelques folioles en calice veillent les perles de rosée !
Elles lustrent ma fourrure, un délice en doux arôme,
Irisée, flambant roux, « chevelure » chaude bien dosée*.


Dès la taille adulte je deviens économe
Je dors dans un berceau d’oiseaux, abandonné,
Guidé d’us et coutumes de mes parents pour mon home ;
J’affûte mes incisives sur bois désordonné.


Je joue à la fourmi récoltant les insectes,
Champignons, vers, un tout qui traîne sous vos pieds,
Une infinité de glands conifères que je détecte
Pour la provision d’hiver sur laquelle je m’assieds !


Et comme vous, l’escargot, l’œuf d’oisillon, j’apprécie !
Grâce à mon odorat je retrouve des coins cachés ;
Rien ne reste perdu, tout est quête que je remercie !
Vous me souriez, l’harmonie de mon corps vaut son psyché!


J’aime mes menottes comme tous enfants espiègles
Entre mes quenottes je croque le divin !
Je me sens malin comme un singe assis sur vos règles
Tout le monde fort gentil ! tout le monde fin devin !


« Tiouk ! tiouk ! tiouk ! voici mon cri de colère !
Se dresse en moi un long mécontentement !
Mon ami le chien se tient aux abois, fidèle compère,
Croix de feu, croix de bois signe votre testament !


Vous, cet arbre, son tronc sans cervelle s’entête !
Vous, les humains vous faites et transgressez sans loi !
Vous, gigolos rien qu’à l’affût de vives fêtes
Pour vous trouver ivres espérant la sainte Eloi !*


Ouah-Ouah-Ouah ! Entendez ce hurlement de canines
Chez certains maîtres heureux, chez d’autres malheureux !
Abandonnés tels les gens sur trottoir en famine
Avez-vous des yeux pour chasser le délit cieux ?


Vous portez un couteau économique légumes
Mais ne savez rien faire en mesure d’efforts !
C’est frustrant en cet ère où le gaspillage s’allume ;
Et « Tiouk ! tiouk ! tiouk ! Ouah-Ouah-Ouah en gueules, tout fort !


Métalliers, l’artisanat dans tous les arts, leur gloire,
Ce retour magique intéresse bien des Esprits
Restez, Vous, et non argent et sa foire
Construisez, bâtissez, en Compagnons surpris !


Voyez, pauvre mais riche, je niche en hauts porte feuilles
Sur la rame, suspendu, je joue l’harmonie sur fil,
Je jongle avec les noix et même sur votre seuil
Je reçois les miettes en votre main elles défilent !


Lors, tout en grâce mon orbite, en merci s’aiguise
Je sors de ma poche un ECU en sommeil d’or,
Celui de mes aïeux, que rien ne déguise
J’applaudis d’un ŒIL mon père ECUREUIL qui ne dort!


Où se trouvent vos racines, dès l’automne,
Pour amasser la nourriture des hivers frileux,
Laisser reposer la terre en saison monotone ?
Moi, écolo l’ignorant, pratique offertoire méticuleux !


Une tirade, que dis-je un chapitre de livre sur votre élu l'écureuil
Jeux de mots, vérités à la pelle sur son environnement et son entourages jolie plume.
Attention a ne pas vouloir trop en dire
Le lecteur pourrait se lasser
Un sens accru de l’observation Monsieur ou Madame
Parfois des tournures de phrases un peu longues qu'il faut suivre
Mais votre texte s'imbrique comme votre petit économe roux dans les consignes
Un bel animal que votre peau a su faire suinter
Un beau poème animalier que j'ai trouvé un peu long à lire quelques fautes d'orthographe mais très intéressant au final vous racontez bien les déboires de ce petit animal dont vous avez pris la place bravo ...
Un écureuil qui s'est exprimé très poétiquement,
une bonne observation de la nature.
Consignes respectées, belles rimes ABAB
( malheureux et cieux : rimes différentes )
( sa psyché : nom féminin )

Homme et arôme son différent
Tout est en quête/avez-vous/ c’est frustrant… avoir et être ne devaient pas être employés…
Le fond reste remarquable



************
12 Abeillus. LILASYS Médaille d'argent 8.92

Aujourd’hui en écueil. Ma vie accomplit un rituel très ancien,
Colonie d’ouvrières en vol au vent, en pure harmonie,
Un boléro symphonique de Ravel sur champs Velvétien,
Ma robe au divers velours ne vit, de jours de cérémonie.


Mes ailes caressent le temps et s’en retournent à l’essaim,
Là où votre reine fertile, protectrice du bienfait de l’homme,
Cette créature dispose de nous, à notre insu, en assassin,
Faut-il en arriver là ! Mourir épinglée en cadre au muséum ?


On distrait vos réjouissances, en pique assiette où frappe la main,
Surplomber l’atmosphère de sulfate, l’humanité au goût du crime,
Les fleurs oublient la terre, Ô pâquerettes déracinées par l’humain,
Cette vie nous lie, entre destin, ensemble pour l’enfant sans millésime.


Souhaitez notre coexistence, je meurs sans butiner le pollen en ornement,
Celui qui en matière première, l’apiculteur fait le pot de miel, le sucre,
Bienfaitrice dans ce ciel, je veux saigner dans vos veines, en raccordement,
Les saisons égarent le chemin, séjournez-vous pour la passion du lucre ?

Un joli poème que j'ai pris plaisir à lire des vers harmonieux malgré leur longueur une belle description d'un insecte qui nous est indispensable j'ai bien aimé
Un beau texte sur l'Abeille
Une espèce en voie de disparition de nos jours
La main de l'homme et ses pesticides leur faisant la Vie-morte
Tout ceci bien développé dans un registre poétique
Lecture pédagogique en même temps ce qui n'est pas négligeable pour le lecteur
Votre plume s'est engluée de miel avec ravissement
Un nectar de mots
Un grave problème que vous soulevez là, car la disparition des abeilles
pourrait être aussi la notre, son rôle de pollinisation est si important !
Il est plus que temps pour une prise de conscience, Merci
bel écrit, respect des consignes, de belles rimes ABAB
Consignes respectées, porte à méditer quant à l’avenir




**********

13 Murmure ! LILASYS 8.62

Je rôde à travers champs, l’âme dans les sabots,
Le noyau de ma nature lourde, dommage ma pensée,
Le pet de loup entraîne ma vie, les inutiles bestiaux,
La bétaillère comble, mâchure ma robe déchirée,


Vivre dans ces lieux où règnent sous couvert d’un chapeau,
Fait la grandeur de l’homme, quand mûrit la bourse,
L’étalon fier expose l’altier port de tête, son capot,
Ces jours et nuits où ma sueur animale, coule de source.


Ces instants, où je suis seul roi de toute cette digne cour,
Sur le panneau d’affichage, se satisfait de soi, l’intrépide !
Inabordable conquérant, s’honore du prix Luxembourg,
Brillance glaisière. La Naïade ruisselle d’eau limpide ?


Les trophées excusent mon reflet, mes cils cochent mon regard
Qui, aujourd’hui nasille mes triomphes ou ma patte brisée ?
Je conserve en codicille, ce fond de monnaie, cigare, fumée de l’art
Ma chair propice, pour fine bouche. Ah ! Monarchie chamoisée.


Un bien triste poème sur le final de ce pauvre cheval mené à l'abattoir pour fine bouche je n'aime pas les histoires trop tristes...Mais souvent d'une réelle réalité.
Vous avez choisi la plus jolie conquête de l'homme, le cheval
Mais pas n'importe lequel celui des Hippodromes, où la bête s'use pour l'homme avide de gains
Que se soit le propriétaire ou le joueur
Un jeu de hasard qui parfois le tue
Très bon texte, bien écrit
Je me suis vu a Chantilly ou ailleurs oh! pas comme joueuse mais lad
Avoir la responsabilité d’entretenir le cheval est une belle mission
Ce sont de superbes équidés, j'ai aime ma lecture
Bien parlé, et oui, pauvre cheval !
lorsqu'il ne sert plus » aux brasseurs de fric »on l'envoie à la boucherie,
Au lieu de le soigner ou de l'aider à vieillir pour le remercier ...
Consignes respectées sauf : Je suis le roi ; emploi du verbe être
( sabots et bestiaux : rimes différentes )
Où je suis….verbe être prohibé
Une dure réalité



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14 La tortue ADELINE 6.25

Je n'ai pas une bonne ouïe,
Peut-être ai-je de l'eau dans les oreilles?
Mais j'ai peur au moindre bruit
Rentré la tête, pour moi, c'est une merveille


À l'abri dans ma carapace,
Je me protège de tout
Et même si je n'ai pas d'espace
Ici, je suis loin des fous


Ni venin ni corne pour me défendre
Je ne peux que me cacher
Car même si mon cœur est tendre
De moi, vous ne ferez qu'une bouchée"


Joli poème bien mené bien conté difficile à noter pour moi, utilisation du verbe avoir fréquente, pas de verbe de substitution dommage.
Je n’ai/ ai-je/ j’ai peur/ si je n’ai/ ici je suis/ si mon cœur est…. Auxiliaires être et avoir prohibés
Un texte tout mignon
Quelques fautes d'accords de verbe ou d'orthographe
Continuez vous êtes sur le voie de la Poésie
Un bon sens de l'observation mais un peu court a mon gout,
Se sera plus développé je l'espère a la prochaine compétition
Un texte descriptif de la Tortue
Vous substituer à votre animal eut été mieux
Madame tortue parle bien de son moyen de défense,
mais que mange t-elle ? J'aurais aimé en savoir un peu plus,
Sur la durée de son existence...etc...
Emploi fréquent du verbe être et avoir, dommage !
Il eut mieux valu les remplacer par d'autres verbes ou les supprimer
Je n'ai pas, ai-je, j'ai peur ( avoir ) ex : « En alerte au moindre bruit, »
C'est, Je suis, est tendre..( être ) ex : « rentrer la tête, pour moi, une merveille. »
Consignes rimes ABAB respectées
( ouïe et bruit : rimes différentes )
( rentrer la tête
)



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15 Pensez-vous que l’Animale Rit

Moi, biche, bramant à fendre les douleurs POLYMNIE2 7

J’épouse une peau à la grâce incomparable
Les yeux de biche pleurent joies-douleurs,
Les formes en mouvements désarticulées, palpables,
Vous l’avez compris, Biche je m’appelle, haut en couleur !


Je cherche le cerf comme mon faon en larmes
J’ai le cœur tendre et dès que je sors du bois
Mon regard s’éprend, leste l’alarme,
J’entends loin de la forêt le hautbois !


Je vais souvent m’abreuver à la source si claire
Près de la Fontaine, toujours chante en pleurs
Les animaux de la basse-cour où la « jungle » éclaire
Me promenant en villégiature à la chandeleur !


J’aime les poussins naissant en plumes ensoleillées,
Ce jaune frais de la paille reçoit les mies de pain !
Quand le coq aura poussé ses cris à l’avoinée
Une mort certaine s’effectuera sur « cale pain ».*


Suivant le carnaval, la série annoncera les drames
Qu’importe le gavage ou la tuerie des innocents,
Foies gras et compagnie pour Messieurs, Mesdames
Ne vous couperont pas l’appétit en ces magiques glaçant !


Alors, Imaginez le supplice du cochon !
Neutralisé, un couteau dans la gorge fait la saignée !
Il reste témoin jusqu’au dernier cri sans capuchon,
Et sa fin, son massacre, par l’humain sera signée !


Toutes viandes passent au calice du purgatoire,
Lui, vient de rendre l’âme ! quel délice vous attend
Dans l’assiette si bien décorée par l’offertoire,
Demain le peuple se verra végétarien au cœur repentant !


Il ne fera plus récréation derrière l’assassinat
Mais profitera entièrement le cœur pensant
Que la ré-création doit être assignat
Sur plat qui console fixant le bien pansant !

Un poème un peu long à mon goût mais bien narré une histoire à vous couper l’appétit.
Le début du texte étant la Biche je m'attendais a une suite logique de votre part sur ce bel animal
Je me suis retrouvée avec la saignée du Cochon, et d'autres que nous retrouvons dans l'assiette
J'ai aussi compris que cela vous gênait fortement
Votre récit reste brouillon,
De par vos mélanges, un Français douteux ,
Attention c'est un Concours,
soyez plus précis ,plus concis
Vous l’avez compris/ j’ai le cœur/ le coq aura/ relisez les consignes ! pas de être ni d’avoir !
Porte à méditer vers un régime non carnassier….
Pas mal le titre.
Un bel écrit tout d'abord très poétique la biche se présente et nous enchante,
puis par contraste, se fait l'écho de la cruauté des hommes face aux animaux
et celui d'une prise de conscience nécessaire, suivi d'une repentance …Bravo !
( De bons jeux de mots tel : cale pain...)
De belles rimes ABAB




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16 Moi, Mainate
Le père Hoquet vous livre son âme !
POLYMNIE2 7.62



Bien dans mon costume, je deviens bavard
En superbe perroquet emplumé de gris,
Aussi doux que ce fameux papier buvard
Je fais concurrence au soyeux des mistigris !


Cette nouvelle peau me rend tapageur
J’entends toutes voix et répète en fourberie
Imitant l’écho de paroles, où mots voyageurs
Cela provoque des éclats en broderie !


Mainate de source lointaine, traversant la mer
J’atterris en France avec bien des vocalises,
Choses surprenantes depuis un juillet amer
Je ne gazouille plus, mais chante sur balises


Les oiseaux aiment les fruits du balisier
Et leurs voix me surprennent lorsqu'elles avertissent :
« Ou ou je nich ici, ch’te dis »! Venant d’un rosier,
La réponse lui parvient ! Tous les matins retentissent.


C’est la joie dans les airs, tous feuillages en éveil,
Sur portée leur solfège et notes brouillées applaudissent,
A midi, le refrain est en marche, « Ou ou ch’te dis » en vermeil
Sous un ciel lazulli devant les merles et les pies sur la lice !


A vingt heures, c’est le bonsoir à qui mieux mieux
« Ou ou ici » ! « Ou ou ici » ! en aller-retour en finesse,
Se gorgent les oisillons jusqu’au coucher des cieux
Quelle belle leçon nous recevons en caresses!


Si les oiseaux se parlent, en trois ans, quels progrès !
La voix du chef d’orchestre est enraillée, grave
C’est l’énervement comme avec regret
Tels vos enfants trébuchant quand tout s’aggrave !


En ces messages, que ce soient le pinson
Le rossignol ou la grive musicienne,
Ces derniers écoutent religieusement les sons
Sous silence solennel entourant l’antienne !


Emu, moi à l’âme tendre en cet univers,
J’entends l’Esprit d’enfants devenus des anges,
Lançant la paix sur la tristesse en guise de revers,
Je ne peux plus imiter leurs voix même celle d’Archange !


C’est la joie/ est en marche/ c’est le bonsoir/ est enraillé/ c’est énervement/ que se soient….il fallait ne pas employer l’auxiliaire être…
Un poème bien narré qui aurait mérité d'être plus aérien.
Un très bel écrit mettant en scène un vieux mainate , mais respecté
par ses congénères emplumés...Une belle leçon ...Bravo !
Agréable lecture et bon jeu de mot que votre titre.
Emploi du verbe être : que ce soient, c'est l'évènement, c'est le bonsoir,
c'est la joie, le refrain est en marche...
(ou mots voyageurs : sans accent )

De très belles rimes ABAB
Vous endossez la voie du Mainate ,oiseau cancaneur pour que votre Perroquet
bravo pour le jeu de mots, qui va répéter inlassablement a son entourage volatile
Mais depuis un certain mois de Juillet la mer était houleuse!!
Les rossignols et autres siffleurs se sont tus face a la guerre
Un texte qui m'a demande X lectures !!!afin de comprendre que même les anges sont impuissants devant le grabuge actuel que subit la Planète ne sachant endiguer
Il faut vous suivre!!! Sourire!
* je vous ai compris* Je pense?
Votre belle plume parmi les emplumés grattés
Un sujet difficile a traiter que vous avez mis en rimes
J'aime les difficultés vous m'avez servi!!


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17 Ô cigogne RAYMOND3 8.15

Dans le flou de la brume un timide soleil
Pose sa jolie joue à la forme d’un cône
Et surgit d’un cœur mélancolique en éveil.
Perché sur mon nid à la tête d’un pylône ,


Du vent d’Autan, j’attends l’éclaircie du pays
Pour déployer mes ailes comme une soierie
Et planer à l’affût des graines de maïs,
Effort d’agriculteur et sa coquetterie.


D’un souffle l’Aquilon créé l’événement,
Mes amis par dizaines cigogneaux, cigognes,
Gagnons la vaste prairie les cantonnements,
Et nous retrouver à picorer sans vergogne.


Je suis venue du Nord pour voir les deux extrêmes
Et conjurer la pluie survolant les saisons
J’ai appris le plaisir et le monde nous aime,
Et du ciel me suis offert d’autres horizons .


Pays son i/ maïs son iss….quoique Nougaro chantait bien « mon paysss »
Un beau poème bien écrit
J'ai aimé votre jolie cigogne...son récit ; un tableau délicat sous le soleil du Sud
Lumineux et poétique.
Consignes respectées
Vous auriez dû oser l'orthographe païs pour pays, sinon pays et maïs ne riment pas,
mais accordé pour Claude Nougaro qui l'a si bien chanté.
( pas d'accent à pylone)

Un oiseau dit porte -bonheur si la chance veuille que son nid soit sur notre toiture et vous en faite part dans le texte
J 'ai vu passe un vol de cigognes s'abattre sur un champ de maïs en lisant
Belles images
Une plume juste au dessus de la moyenne
Mais le récit reste descriptif

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HORS CONCOURS


Néon TIERAM
Je tourne en rond dans un bocal,
Mais celui-ci reste bien large
Tel un néon pontifical,
Je monte le courant en marge ;


Afin de me gaver de fleurs,
Je mène une grande bataille
Nul ne se trouble des valeurs,
Que l’on choisit si l’on défaille.


Lorsque s’approche sans raison,
Une patte passant l’espace
Du gros matou de la maison
Léchant l’eau qui coule et l’agace.


Je ne vois qu’un seul horizon,
Les bords lumineux de ces glaces
Contournant toujours l’oraison
Je voyage aux travers des places.


Je suis seul ce petit poisson,
Cet espoir à l’ardeur vivace
De nager pour seule façon
Je dors la nuit dans un palace !


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Dans une autre vie....LYS

Je vivais avec les miens, ignorant l'étranger,
Sous protection des forêts, celles de Bouddha...
Baigné par l'astre fuyant, j'allais contempler,
Humer ses essences rares...oui, mais voilà...


Parmi ses rais flamboyants planait un froid,
S'élevait une clameur presqu'imperceptible,
Je sentais un danger, allez savoir pourquoi,
Je flairais la présence d'un ennemi tangible,


Les sens en éveil et, désormais très inquiet.
Notre rivière chantait, toujours aussi claire...
Inconscient, le clan familial semblait quiet,
Au ciel, l'oiseau rêvait au creux de son aire,


Mais un matin, j'entendis battre le tambour,
L'ombre envahit notre inviolable territoire,
Pas lourds, saccadés, dévastaient l'alentour,
Ô triste fin de nos dernières heures de gloire...


L'homme venait de faire intrusion au paradis,
Faune et flore suppliaient et pliaient l'échine,
Prédateur tu convoitais la peau de mes amis !
Désirait redécorer ton habitat, via la Chine...


Les fourrures aux reflets d'or mises à prix,
Devais-je y perdre l'ébène de mes rayures ?
Trop tard, hélas! ma noble tribu, le comprit...
« L'humain » nous montra sa vraie nature...


S'accaparant nos terres, il nous jeta un sort,
Qualifia ma race de "mangeurs d'hommes."
Nous vivions en paix... ils semèrent la mort...
Afin d'assouvir une vile cupidité, en somme...


Reste ce survivant, ce grand prince d'Orient
Qui aurait aimé grandir loin de ces individus
Semant la terreur, à l'image de vents violents.
Ils voulaient ma vie, faire de moi...un vaincu...


Mais, le tigre de Sumatra ne se rend pas....

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Sale bête Llumierelive

Vêtue d’une guêpière noire et jaune
Nombre d’entre vous envie ma taille,
Je parais infime en cette faune
Mais l’on me livre dure bataille,


L’homme ne supporte ni mes fredonnements
Ni les moindres battements de mes ailes,
A mon approche il gesticule vilainement,
S’il pouvait me découper en rondelles !


Il aime à dire « que je ne sers à rien,
Que je n’incarne qu’agressivité,
Que je sors d’un monde Luciférien,
Que je ne figure que nocivité »…


Cependant je le débarrasse de moustiques,
De chenilles, de mouches et d’insectes,
Son ingratitude et ses propos sarcastiques
Laissent en l’oubli les biens de ma secte,


Vrai, je n’usine pas dans le miel,
Je ne féconde aucune fleur,
Dotée d’un tempérament caractériel
Mon dard apporte cuisante douleur,


J’aime me faufiler dans son habitacle
Et me gausse de le voir zigzaguer,
Vraiment un tordant spectacle :
Il se donne des claques sans épiloguer !


Je convole à ses repas sans invitation,
Je raffole de melon, de brochette,
M’en gave malgré ses objections
Evitant ses à - coups de serviette,


Cette gent humaine, quoique non hyménoptère,
Vit pour la plupart en alvéoles de papier mâché,
Elle se comporte telle maçonne ou ouvrière,
Sous la souveraineté elle reste harnachée,



Tout comme moi elle s’affiche carnassière,
Pugnace, belliqueuse et pique à volonté,
Pour survivre se doit d’emplir sa gibecière
En comportement plus ou moins éhonté !

Sale bête sans doute mais pas folle la guêpe !

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Le petit âne gris IBOUJO

Je trottinais tranquille, cahin- caha ,
Les mouches me prenant pour un repas,
Mais la baguette du Maitre me menait ou il voulait ici et la,
Les oreilles bien dressées ,sur le dos le bat.


Toujours prêt a travailler, doux et paisible,
De gros yeux ronds et des cils longs arcdoubleaux
Me donnant un regard d'une douceur irrésistible,
Comme le gris du pelage me balayant le museau.


Si je me laisse mener a la baguette,
Tel un mouton, le Maitre commande,
Pour mener a bon port son transport d'olivettes,
Sous le soleil Marocain qui scande


Mes sabots noirs sur ces chemins caillouteux
Puis, vient le répis , un peu de foin et de l'eau fraiche,
Vela me ravigote. et je tetrotte ainsi, astucieux,
Sachant poser mes pattes dans les coupantes laiches .


Je sais que je dois livrer sa marchandise,
Mais je vieillis , clopin- clopant, sans rémission,
Mes yeux auréoles portant aussi" des valises",
Et comme mes frères, je finirai en saucisson.


Rural gagne- pain, la boucherie reste mon destin,
L'âne entrave par les années , rejeté pour œuvrer,
Ma Vie ? remplie et banale pour l' animal du " cherche ta faim,"
Une bête de somme, ainsi nomme, mais si fier de son métier.



" Les chevaux courent les bénéfices, les ânes les attrapent"

" Si de beaucoup travailler nous serions riches, l’âne aurait le bat dore"




 
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#4
Non un écrit sur autant de rimes que tu veux tant qu'elles restent croisées a priori. Il y a juste une confusion entre toi qui t'y connais suffisamment pour que "rimes croisées" suffise et le fait de préciser que les rimes doivent etre de la forme ABAB pour les plus néophytes.