Dans la pénombre de la lune
J’écoute le souffle régulier de ton sommeil,
tout contre moi,
ô ma Douce, ma Maîtresse,
je t’enserre entre mes bras dans la pénombre de la lune,
tout contre moi,
ô ma Douce, ma Maîtresse,
je t’enserre entre mes bras dans la pénombre de la lune,
en notre maison bordée par le Loir,
ton corps d’ivoire, cambré de Grâce, luit,
au travers de notre couche,
dévastée par nos ébats,
ton corps d’ivoire, cambré de Grâce, luit,
au travers de notre couche,
dévastée par nos ébats,
seuls le Loir qui borde notre maison,
et une chouette brisent parfois la fontaine du silence,
les bocages printaniers, non loin de nous, ne bruissent plus,
l’ambre des étoiles éclaire notre chambre.
et une chouette brisent parfois la fontaine du silence,
les bocages printaniers, non loin de nous, ne bruissent plus,
l’ambre des étoiles éclaire notre chambre.
Nous avons jouté d’amour des heures durant,
en robe de nudité, dans les langueurs du printemps,
seins contre seins,
sexe contre sexe,
en robe de nudité, dans les langueurs du printemps,
seins contre seins,
sexe contre sexe,
tu as sangloté de liesse
puis, à cheval sur notre couche,
ma dextre a pénétré ta rivière d’amour,
tandis que ma langue découvrait les lys de ton clitoris,
puis, à cheval sur notre couche,
ma dextre a pénétré ta rivière d’amour,
tandis que ma langue découvrait les lys de ton clitoris,
je t’ai possédée, tu as gémi, hoqueté,
puis tu as hurlé de liesse
quand a surgi le lait de ta sève
que nous avons bu,
puis tu as hurlé de liesse
quand a surgi le lait de ta sève
que nous avons bu,
avant de nous endormir, entrelacées.
Ta longue chevelure de jais,
qui pend, nous enveloppe à la vergue de tes épaules,
et nous enserre,
Ta longue chevelure de jais,
qui pend, nous enveloppe à la vergue de tes épaules,
et nous enserre,
les cils de l’aube s’éveillent à l’horizon,
bientôt, ô mon Impératrice de volupté,
tu te réveilleras, souriante,
et tu me lanceras, lascive, et provocante à la fois :
bientôt, ô mon Impératrice de volupté,
tu te réveilleras, souriante,
et tu me lanceras, lascive, et provocante à la fois :
- emmène-moi sans cesse, ma Vénérée,
dans les steppes de la Jouissance et de la tendresse,
montre-moi jusqu’aux pleurs
la force de ton Désir, je le veux, car je suis tienne !
dans les steppes de la Jouissance et de la tendresse,
montre-moi jusqu’aux pleurs
la force de ton Désir, je le veux, car je suis tienne !
Sophie Rivière
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