Dédicace mes lèvres avec le lac infini de ta Tendresse
Je veille.
Les fanaux de l’aube éclairent la double amphore de tes hanches,
mon coeur éperdu de liesse languit, réveille-toi,
je suis ivre des baisers que tu m’as donnés,
Les fanaux de l’aube éclairent la double amphore de tes hanches,
mon coeur éperdu de liesse languit, réveille-toi,
je suis ivre des baisers que tu m’as donnés,
je suis seule au Monde avec Toi
dans notre maison sur la lande, parmi les bocages,
ô ma Sirène, ma Vénus, ma Maîtresse,
tu es l’astre de mon coeur.
dans notre maison sur la lande, parmi les bocages,
ô ma Sirène, ma Vénus, ma Maîtresse,
tu es l’astre de mon coeur.
Je veille face aux hameaux du silence.
Brûle-moi pour toujours de ta douceur, et de ta sainteté,
redonne vie au céleste jardin de notre Amour,
j’attends la marée montante de tes paumes
Brûle-moi pour toujours de ta douceur, et de ta sainteté,
redonne vie au céleste jardin de notre Amour,
j’attends la marée montante de tes paumes
dessus la soif de mes seins,
je suis nue de clarté,
ceinture-moi de tes prières de Grâce,
respire la Lumière de mon Désir, et l’hymne de mes émois.
je suis nue de clarté,
ceinture-moi de tes prières de Grâce,
respire la Lumière de mon Désir, et l’hymne de mes émois.
Je veille.
Le Soleil ruisselle dans la forteresse de ma dextre,
tandis que tintent les cloches des matines,
immole-moi de tes ardentes convoitises,
Le Soleil ruisselle dans la forteresse de ma dextre,
tandis que tintent les cloches des matines,
immole-moi de tes ardentes convoitises,
moi qui ne suis que ta Vassale,
le palais des cyprès et des chênes me chante le silence des sentes,
non loin de moi, sur notre étang,
des nénuphars s’agenouillent sous la romance du vent.
le palais des cyprès et des chênes me chante le silence des sentes,
non loin de moi, sur notre étang,
des nénuphars s’agenouillent sous la romance du vent.
Je veille.
Contemple le miroir de mon visage,
étreins la rose virginale de ma Splendeur,
conjure pour un temps ma lascivité,
Contemple le miroir de mon visage,
étreins la rose virginale de ma Splendeur,
conjure pour un temps ma lascivité,
donne-moi la Paix des sens, apaise mes transes,
les brumes s’estompent dans les vallons,
je suis proche du ciel et de la Terre, ma robe luit
dessus les flambeaux d’ombre, près de notre couche.
les brumes s’estompent dans les vallons,
je suis proche du ciel et de la Terre, ma robe luit
dessus les flambeaux d’ombre, près de notre couche.
Je veille.
Prends-moi, ma Muse, mon Égérie, rends-moi plus Femme encore,
désire-moi, ouvre-moi au halo de la Jouissance,
et dédicace mes lèvres avec le lac infini de ta Tendresse !
Prends-moi, ma Muse, mon Égérie, rends-moi plus Femme encore,
désire-moi, ouvre-moi au halo de la Jouissance,
et dédicace mes lèvres avec le lac infini de ta Tendresse !
Sophie Rivière