Le démon de la chair m'habite nuit et jour
Il m'envoie des lavis de ton corps en furie
A leur vue aussitôt un grand feu me parcourt
Le pompier de service a éteint l'incendie
Et dans l'embrasement, les soupirs et les cris
Tandis que nos visages deviennent écarlates
Dans un tango d'enfer nous voilà repartis
Et je veux t'enlacer, d'entrée, à quatre pattes
Laisse-moi te gâter en caresses et baisers
Laisse-moi me bercer de tendres illusions
Donne-moi seulement ton sourire amusé
En mettant ton beau corps en juxtaposition