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Confession d'une infidèle

#1
Corps à corps avec le Diable… (acte I)

Incliné gracieusement,
Il me fit une révérence,
Digne des plus belles revues,
M’invitant gentiment
À valser dans ses bras dépourvus,
Me soumettant avec élégance,
À sortir de mes tourments.
La tête m’en tourne en trois temps.

J’ai dansé une valse avec le Diable !

Il posa sa main sur ma peau,
Puis une autre au creux de mon dos,
Son souffle de plus en plus profond,
Son corps de plus en plus prompt,
Resserrant son étreinte,
Avec l’assurance d’un tortionnaire.
Faisant d’une petite chose ordinaire,
Tout le contraire d’une Sainte.

J’ai dansé un tango avec le diable !

Et puis… son corps se figea,
Sa bouche, entrebâillée,
Déposa à mon cou un baiser,
Souhaitant plus qu’une danse,
Me volant un frisson,
Douce invitation à la trahison,
Ma tête s’offusqua avec violence,
Mais ma luxure invoqua : le litige.

J’ai dansé un slow avec le Diable !

M’abandonnant à cette volupté,
La mort dans le cœur et sans volonté,
À la douce promesse,
D’une coupable ivresse,
Juste le temps d’une danse,
Dans l’Opulences et l’indécence.
L’aurore est encore loin
… si loin !
Contre le torse de mon bourreau,
Je cède à son étau.
Oh diable la prudence !
La nuit cachera ma repentance.

(Acte II)

Qu’il est doux de croquer à pleines dents,
Dans un fruit à point désiré ardemment.
De se repaître d’avance d’un jouissif festin,
Tout en tissant de funestes desseins.

J’ai tiré le Diable par la queue, une fois !

Il planta dans ma chair ses crocs brûlants,
Exigent ma reddition à coups de langues.
Je suis chaude et moite, mes seins nus tanguent,
Entre les mains expertes de mon assaillant.
Les ailes de l’interdit décuple ma satisfaction.
Mais les lueurs du matin démasquent mon affliction.

J’ai tiré par deux fois le Diable par la queue !

A mesure qu’il s’insinue en mon être,
La laideur de mes actes m’accable.
De poursuivre mon forfait j’en suis incapable.
Un dernier baiser avant de disparaître,
Tourmentée par mon pêché et ma frustration.
Marquée au fer rouge de la damnation.


Entracte:
(Parce que l’on estime trop peu chose acquise,

Parce que l’on veut toujours plus que l’instant,
On se mystifie sous couvert d’excuses.
Et la douce promesse d’un acte sans conséquence,
Deviens calvaire…)


(Acte III)

Accablée de remords,
Je me rends à confesse,
Sure de ma mise à mort.

J’ai rompu notre promesse,
Je me suis roulé dans la fange.
Pour une nuit ogresse…

Mon paradis me ferme sa grange.
J’en appelle à sa largesse.
Lui contant ses louanges.

Il m’offre ses bras en réconfort,
Scelle mes tourments par un baiser,
M’absous de tous mes torts.
Mon cœur s’en voit apaisé.



Conclusion: Il m’aura fallu fouler les pavés de flammes,
Connaitre tourments et damnation,
Pour enfin comprendre,
Que c’est Toi …
Hier, aujourd’hui et pour demain,
Que mon cœur à choisit.


***FIN***
 
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